Affaire Benalla : Le Président « doit sortir de son silence et doit s’expliquer » selon Laurence Cohen
Laurence Cohen, sénatrice communiste du Val-de-Marne, est l’invitée de Territoire Sénat ce vendredi 18 janvier. La sénatrice s’exprime sur l’affaire Benalla et le grand débat national promis par Macron.

Affaire Benalla : Le Président « doit sortir de son silence et doit s’expliquer » selon Laurence Cohen

Laurence Cohen, sénatrice communiste du Val-de-Marne, est l’invitée de Territoire Sénat ce vendredi 18 janvier. La sénatrice s’exprime sur l’affaire Benalla et le grand débat national promis par Macron.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Laurence Cohen qualifie l’affaire Benalla de « sale affaire, qui montre des responsabilités qui touchent l’État. » L’affaire montre aussi l’utilité du Sénat, puisque, « sans le Sénat, on n’aurait pas tous les détails. »

La sénatrice considère que « toute la transparence doit être faite. » Elle enjoint le Président à « sortir de son silence et à s’expliquer » et Alexandre Benalla à « donner les éléments pour boucler l’enquête. »

Pour Laurence Cohen, « le Sénat n’en fait pas trop », il est « dans un souci démocratique de transparence. » Le but est « de faire la transparence sur cette affaire » ainsi que « d’entendre les revendications de la rue et de l’hémicycle. »

Dans sa Lettre aux Français, Emmanuel Macron ciblait le Sénat. Pour la sénatrice, c’est parce que « le Sénat n’a pas la couleur politique du Président. » Laurence Cohen « défend le bicamérisme » et souhaite que l’on « arrête de raboter les pouvoirs des parlementaires. »

Laurence Cohen constate une rupture du dialogue « entre le Président et les élus et entre le Président et les citoyens. » C’est pour cela, selon elle, que « le mouvement des Gilets jaunes est important » puisqu’il « montre le ras-le-bol par rapport à l’injustice sociale et fiscale. »

Pour sortir de la crise, la sénatrice considère que « les mesures d’urgence sont insuffisantes. » Le grand débat « va durer deux mois et être cadré par le Président. » À titre d’exemple, seront exclus les débats sur « le pouvoir d’achat, la hausse des salaires, l’impôt sur la fortune. »

Laurence Cohen déplore que « les réformes [aillent] toujours dans le même sens. » Or, selon elle, « ce n’est pas ce qu’attendent les Français. » La sénatrice constate « une criminalisation du mouvement social » avec « des violences importantes de la part des policiers. »

À titre personnel, elle est « pour l’interdiction des flash-balls », dans la mesure où, « on n’est pas dans un moment d’émeute. »

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le