Affaire Benalla: Mélenchon et Hamon demandent l’audition de Macron

Affaire Benalla: Mélenchon et Hamon demandent l’audition de Macron

Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon ont demandé lundi à l'issue de l'audition de Gérard Collomb par la commission d'enquête de l...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon ont demandé lundi à l'issue de l'audition de Gérard Collomb par la commission d'enquête de l'Assemblée sur l'affaire Benalla que le président de la République soit à son tour convoqué par cette commission.

"Bilan #Colomb. Il ment. Il connaissait #Benalla (...). Il n'y a pas eu d’enquête IGPN le 3 mai. Il ne savait rien, #Macron sait tout. Il doit être auditionné", a tweeté le chef de file des députés Insoumis.

"Je pense que Collomb est démisionné d'office. Il ne peut plus être cru par personne. Ni par les policiers qui comme vous l'avez vu ont très mal pris cette espèce d'inversion des responsabilités, ni par le président de la République qui vient de se rendre compte que M. Collomb était prêt à le lâcher en audition, ni par nous, parlementaires, qu'il a refusé de rencontrer plus tôt", a déclaré M. Mélenchon plus tard sur LCI.

"On peut faire le bilan de cette journée. On avait le sentiment que l'équipe du président de la République voulait reprendre l'opinion et le cours des évènements en main et c'est un échec total. La journée a commencé assez piteusement par une série de mensonges de M. Collomb auxquels personne n'a cru, même les députés de la majorité", a estimé M. Mélenchon.

L'ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon a de son côté posté sur Twitter une vidéo où il demande que les commissions d'enquête de l'Assemblée et du Sénat "convoqu(e) le président de la République", alors que selon lui M. Collomb "ne sait rien".

"Parce que c'est bien autour de lui que tout se joue. C'est bien autour de lui, Emmanuel Macron qui a voulu concentrer tous les pouvoirs, que se joue la vérité sur cette affaire. Y a-t-il oui ou non la volonté d'organiser une police parallèle autour du président de la République ?", a argué M. Hamon.

"Rien n'empêche dans la Constitution de la Ve République, à une commission d'enquête parlementaire de convoquer le président de la République. La vérité aujourd'hui commande de le faire", a-t-il plaidé.

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a renvoyé lundi la mauvaise gestion de l'affaire Benalla à l’Élysée et au préfet de police Michel Delpuech.

Le 2 mai, "je m'étais assuré que tant le cabinet du président de la République que le préfet de police avaient été destinataires de l'information. Je pensais, comme c'est la règle, que les mesures appropriées avaient été prises. C'était à eux de prendre les sanctions et éventuellement d'informer les autorités judiciaires", a souligné Gérard Collomb.

Le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a ensuite expliqué avoir pensé que le "sujet Benalla" avait été "traité" par l’Élysée.

Dans la même thématique

Affaire Benalla: Mélenchon et Hamon demandent l’audition de Macron
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Affaire Benalla: Mélenchon et Hamon demandent l’audition de Macron
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le