Il y a une semaine, les syndicats et la direction de la SNCF se sont accordés sur un dispositif d’aménagement de la fin de carrière des cheminots. Une annonce vivement critiquée par la majorité sénatoriale. En face, le ministre des Transports affirme que la réforme des retraites continuera de s’appliquer aux cheminots.
Affaire Benalla : « Nous nous sommes intéressés au bon fonctionnement de l’État » assure Philippe Bas
Par Public Sénat
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Interrogé par des internautes sur l’affaire Benalla, lors de l’émission « Questions aux sénateurs », Philippe Bas le président de la commission d’enquête au Sénat, sur cette affaire, a déclaré : « Nous avons terminé notre travail. Nous avons remis notre rapport. Et finalement au-delà même de notre rapport, je crois que le plus important, ça a été que nous avons associé tous les Français qui ont suivi ces travaux d’enquête à notre démarche. Et ils se sont fait un jugement les uns et les autres. Et ça, ça a une valeur pour le bon fonctionnement d’une démocratie. »
« Je suis un spécialiste du bon fonctionnement de l’État » a voulu rappeler le sénateur de la Manche, qui a souligné l’importance du rôle du Sénat dans ce contrôle.
« Le travail qu’on a fait, c’est un peu austère peut-être, mais ça a été de dire « au fond, comment est assurée la sécurité du président de la République ? ». Ce n’est pas rien. Ça nous regarde. »
Philippe Bas a insisté sur le fait que la commission d’enquête du Sénat ne s’était pas intéressée à Alexandre Benalla en particulier : « C’est une fonction fondamentale de l’État de protéger ceux qui incarnent nos institutions. Et c’est à ça que l’on s’est intéressé. Pas à Monsieur Benalla. Nous nous sommes intéressés au bon fonctionnement de l’État. »
Évoquant la personnalité de l’ancien proche collaborateur d’Emmanuel Macron, le sénateur (LR) de la Manche a déclaré : « J’ai observé dès la première audition que c’était un homme jeune mais avec une assurance qui n’était pas de son âge. Il avait beaucoup de maîtrise et de sang-froid. À la deuxième audition, je pense qu’il avait fait tellement de bêtise qu’il était lui-même gêné, il n’a pas répondu convenablement. »
Philippe Bas regrette de ne pas avoir eu « de retour du pouvoir » après le travail effectué par la commission d’enquête : « Nous étions tous prêts, nous, à continuer cette discussion. »