Affaire Benalla : « On peut imaginer que des pressions ont été exercées » déplore François Grosdidier

Affaire Benalla : « On peut imaginer que des pressions ont été exercées » déplore François Grosdidier

François Grosdidier, sénateur Les Républicains de la Moselle, invité de Territoire Sénat, s’exprime sur les suites de la commission Benalla, avec l’opportunité de transmettre les noms de Kohler, Strzoda et Lavergne à la justice.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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Jeudi 21 mars, le bureau du Sénat étudiera l’opportunité de transmettre les trois noms de Kohler, Strzoda et Lavergne à la justice. Pour François Grosdidier, la réponse ne fait pas de doute : « Bien sûr qu’il faut transmettre. » Pour lui, « il y a eu mensonge ou, au minimum, des vérités glissantes ». Pour le sénateur, « il n’y a aucune raison de faire payer les lampistes », donc il faut « une saisine large, même au-delà de ces personnes ».

Sur d’éventuelles pressions sur le Sénat, François Grosdidier ne dément pas. Pour lui, « on a fait savoir à certains sénateurs que, à la veille de la réforme constitutionnelle, il serait mieux de rester dociles ». Selon le sénateur, « ce n’est pas le Président directement » qui fait pression, même si ce dernier a « tenté d’impressionner Gérard Larcher », par un coup de téléphone en septembre.

François Grosdidier refuse de confirmer l’identité des sénateurs approchés, mais explique le contexte au Sénat : « Quand des collègues vous disent que, à la veille de la réforme constitutionnelle, il serait bien d’avoir une attitude de compromis, on peut imaginer que des pressions ont été exercées. » Il poursuit, se demandant si « les sénateurs n’ont pas beaucoup à perdre à chercher un rapport de force ».

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