Vincent Crase a accordé une interview au Parisien le mercredi 3 avril (voir ici), revenant sur son implication dans l’affaire Benalla.
Pour François Grosdidier, membre de la commission des lois, « Vincent Crase ne fait que confirmer les intuitions et les déductions de la commission d’enquête ». L’ancien réserviste confirme « le rôle de M. Benalla en matière de sécurité », ainsi que « sa grande proximité avec le Président ».
Pour le sénateur de la Moselle, « tous les Présidents cherchent le conseil de personnes en dehors des hauts fonctionnaires », qui « diversifient leur entourage ». Mais il est formel sur le fait qu’ « aucun n’a cherché à se faire protéger par d’autres que des policiers et des gendarmes ».
François Grosdidier ne regrette pas de ne pas avoir accordé le huis clos à Vincent Crase. Il estime que « demander le huis clos pour publier un livre ensuite, c’est un peu culotté ». Toutefois, il souhaite à l’ancien acolyte de Benalla de « faire un bon coup économique en vendant son bouquin ».