Affaire Fillon: Ciotti met en cause Bercy et Macron
Éric Ciotti, député sarkozyste LR des Alpes-Maritimes, a évoqué jeudi un possible rôle de Bercy dans les révélations concernant...

Affaire Fillon: Ciotti met en cause Bercy et Macron

Éric Ciotti, député sarkozyste LR des Alpes-Maritimes, a évoqué jeudi un possible rôle de Bercy dans les révélations concernant...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Éric Ciotti, député sarkozyste LR des Alpes-Maritimes, a évoqué jeudi un possible rôle de Bercy dans les révélations concernant François Fillon, affirmant aussi que c'est Emmanuel Macron qui "profite de cette situation".

"En suivant le vieil adage populaire +à qui profite le crime+, on peut regarder tout de suite où sont les commanditaires de cette organisation quand même inédite", a affirmé M. Ciotti sur franceinfo, alors que M. Fillon a accusé mercredi "la gauche" et le "pouvoir" d'avoir lancé les accusations d'emplois présumés fictifs.

"Les éléments qui sortent, les contrats, les chiffres (...), il n'y a qu'un lieu où tous ces éléments sont recensés de manière exhaustive, c'est à Bercy", a dit M. Ciotti. "Ça veut dire que le pouvoir en place a la capacité de disposer de ces éléments".

"Incontestablement, M. Macron profite de cette situation, ça se voit bien dans les sondages. C'est un fait objectif", a encore affirmé le député.

L'ancien ministre de l’Économie Emmanuel Macron "est très proche de l'actuel président de la République, du secrétaire général de l’Élysée (Jean-Pierre Jouyet)", a-t-il assuré.

"Les attaques, elles sont là, elles sont partout, avec une violence inédite, sauf peut-être à l'encontre de Nicolas Sarkozy il y a quelques mois", a encore déclaré Éric Ciotti.

"Parce qu'on voit qu'il y a les mêmes méthodes. Mêmes émissions de télévision", a -t-il dénoncé, faisant référence à l'émission "Envoyé spécial" sur France 2, qui doit diffuser jeudi soir un entretien de mai 2007 de Penelope Fillon où elle déclarait n'avoir "jamais été l'assistante" de son mari.

La journaliste Élise Lucet a déclaré à l'AFP que ces déclarations étaient tirées d'un entretien filmé au Sunday Telegraph à cette époque et dont les rushes ont été récupérés.

"Exactement la même méthode qui avait été très efficace pour déstabiliser d'ailleurs M. Sarkozy (...). Que s'est-il passé après les révélations de Mme Lucet contre Nicolas Sarkozy, il y a 4 mois, il y a eu des suites ? est-ce que cela a été avéré ?", a fustigé Éric Ciotti. "Envoyé spécial" avait diffusé en septembre dernier, avant la primaire de la droite, un reportage sur l'affaire Bygmalion.

Dans la même thématique

Affaire Fillon: Ciotti met en cause Bercy et Macron
4min

Politique

Dès 2026, Stéphane Séjourné veut « introduire des clauses d’achats européens » dans les marchés publics européens

Au moment où, de nouveau, Donald Trump menace d’augmenter les droits de douane de 50% pour les pays de l’Union européenne, Stéphane Séjourné revient sur la stratégie à adopter : renforcement du marché intérieur, Buy European Act, réciprocité, et nouvelles ressources propres… Pour lui, l’Europe doit être le premier marché des Européens.  Il détaille son ambition dans l’émission Ici L’Europe, présentée par Caroline de Camaret.

Le

BRUNO RETAILLEAU LE HAVRE
10min

Politique

Retailleau, Philippe, Attal : en 2027, y aura-t-il « que des cadavres à la fin » ?

Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…

Le

Taxi Blockades in Marseille
6min

Politique

Colère des taxis : la réforme du transport sanitaire, une piste d’économies inflammable

Vent debout contre le projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie, les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus, samedi, au ministère des Transports pour une réunion avec François Bayrou. Mais l’exécutif a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fera pas « machine arrière », soutenant son objectif de baisse des dépenses présenté lors de l’examen budget de la Sécurité sociale. Au Sénat, les élus mettent en balance les impératifs de santé et d'économie.

Le