La compagne de l'artiste russe Piotr Pavlenski, soupçonnée d'avoir été la destinataire des vidéos intimes ayant poussé Benjamin Griveaux à retirer sa candidature à la mairie de Paris, a été placée en garde à vue samedi soir, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Selon le parquet de Paris, elle a été placée en garde à vue pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "diffusion sans l'accord de la personne d'images à caractère sexuel", dans le cadre de l'enquête ouverte samedi à la suite du dépôt d'une plainte contre X de M. Griveaux.
Piotr Pavlenski avait lui été placé en garde à vue samedi après-midi dans le cadre d'une autre affaire portant sur des violences commises le soir du 31 décembre. S'ils le souhaitent, les enquêteurs ont cependant la possibilité de l'interroger sur l'enquête qui concerne l'ex-candidat LREM.
Ce réfugié politique qui avait, entre autres initiatives artistiques, incendié la façade d'une succursale de la Banque de France en 2017, a affirmé vendredi être à l'origine de la mise en ligne des vidéos incriminées, assurant vouloir dénoncer l'"hypocrisie" de Benjamin Griveaux.
Ce dernier "a utilisé sa famille en se présentant en icône pour tous les pères et maris de Paris. Il a fait de la propagande des valeurs familiales traditionnelles", a affirmé M. Pavlenski.
Cette justification est "grotesque", a répondu samedi soir l'avocat de M. Griveaux, Me Richard Malka. "J'ai rarement vu personnalité plus cynique. On est dans une imposture absolue, avec des pseudo artistes qui considèrent qu'ils sont dans une dictature et donnent des leçons de morale", a-t-il déclaré sur LCI.
Il a également dit douter que M. Pavlenski soit le seul responsable de la diffusion des vidéos . "Clairement, je ne crois pas du tout qu'il ait agi tout seul", a-t-il poursuivi, sans s'avancer davantage et en renvoyant à l'enquête ouverte par le parquet.
Juan Branco, l'avocat de l'artiste russe Piotr Pavlensky, lors d'une interview avec l'AFP, le 14 février 2020 à Paris
AFP
L'artiste russe est également mis en cause pour avoir participé à une rixe dans la soirée du 31 décembre dans un appartement à Paris. Selon le récit d'un participant à l'AFP, une dispute aurait éclaté entre plusieurs personnes et Piotr Pavlenski, qui se serait saisi d'un couteau dans la cuisine.
Deux des invités ont été blessés avec ce couteau, a rapporté le site d'information français Médiapart, qui avait révélé l'existence de cette enquête.
L'avocat et essayiste Juan Branco, qui dit avoir "conseillé" M. Pavlenski sur les vidéos à l'origine du retrait de M. Griveaux, était également présent à cette soirée de réveillon.
Le retrait de Benjamin Griveaux a provoqué une onde de choc politique et contraint le parti présidentiel à lui trouver dans l'urgence un successeur pour briguer la mairie de Paris aux municipales de mars.
En avançant l’idée d’une « contribution modeste » pour recréer le lien entre communes et citoyens, le ministre François Rebsamen a relancé ce débat sensible de la fiscalité locale. Au Sénat, tous les sénateurs dénoncent la suppression de la taxe d’habitation par Emmanuel Macron. A la place, le sénateur Bernard Delcros, président de la délégation aux collectivités, soutient l’idée d’une « contribution » qui serait « différentiée, en fonction des revenus des habitants », via « une remise à plat » des impôts locaux.
Selon Valeurs Actuelles, l’animateur star, Cyril Hanouna songe à se présenter à la prochaine élection présidentielle. La réalité peut-elle dépasser la fiction ? Interview du communicant, Philippe Moreau-Chevrolet co-auteur de la bande dessinée « Le Président » (ed Les Arènes 2020) dans laquelle il avait imaginé la candidature de Cyril Hanouna à la Présidentielle de 2022.
La sénatrice socialiste, Corinne Narassiguin présentait, ce mardi, sa proposition de loi visant à encadrer et réduire le nombre de contrôles d’identité. L’objectif est de mettre fin aux contrôles « au faciès ». Un premier pas, selon elle, pour retrouver des rapports apaisés entre la police et la population dans certains quartiers.
Défenseur de ce mode de scrutin de longue date, le premier ministre consulte mercredi le RN, favorable aussi à la proportionnelle. Manière d’envoyer un gage au parti qui le menace encore d’une censure. La gauche est pour, mais ses alliés LR sont clairement opposés. A moins que le retour du cumul des mandats entre aussi dans les discussions.
Le
Le direct
Denis Podalydès et Bertrand Belin, raconter ses familles et ses déterminismes
Denis Podalydès et Bertrand Belin, raconter ses familles et ses déterminismes