Affaire Griveaux : Quand l’humour supplante l’indignation sur les réseaux sociaux

Affaire Griveaux : Quand l’humour supplante l’indignation sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont-ils responsables de l’affaire Griveaux ? C’est ce que semblent penser bon nombre de politiques et personnalités qui ont appelé à mettre un terme au « totalitarisme 2.0 ». Mais au-delà de cette formule choc, quel a été le rôle des internautes dans la chute de l’ancien candidat à la mairie de Paris ? Et quelle a été la place de l’humour dans les débats sur la toile ? Hashtag a mené l’enquête.   
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Des amplificateurs de polémiques ?

Pour y voir plus clair, Dentsu Consulting a retracé l’historique de cette affaire en une infographie. Les vidéos ont tout d’abord été publiées sur un site internet « classique », mais c’est leur partage sur les réseaux sociaux qui a considérable accéléré leur diffusion. Dans les heures suivant les premiers tweets, les réactions s’emballent : plus de 200 000 messages comportant le #Griveaux ont été publiés sur Twitter.

hashtag-courbe_griveaux.jpg

 

L’humour domine les débats

L’affaire Griveaux a donc bien suscité une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux. Mais s’agit-il véritablement, comme le soutiennent les pourfendeurs du « totalitarisme 2.0 », de publications haineuses ? Pour Véronique Reille-Soult, spécialiste en communication chez Dentsu consulting, les internautes ont surtout réagit avec humour.

L'humour domine les débats - Véronique Reille-Soult
00:58

 

Une affaire politique comme une autre ?

Mais alors, comment expliquer ce pic d’interactions ? En réalité, toutes les affaires politiques ne se valent pas. Certaines comme l’affaire de Rugy, et son désormais célèbre « homard » provoquent, elles aussi, de véritables ouragans médiatiques, tandis que d’autres, telles que l’affaire des Mutuelles de Bretagne, n’entraînent qu’une petite brise de réactions. Véronique Reille-Soult nous explique ces disparités.

Une affaire politique comme une autre ? - Véronique Reille-Soult
00:59

Dans la même thématique

Paris Yellow Vests protest
9min

Société

« Méfiance », « illégitimité », « élus corrompus »… Une enquête révèle le profond malaise des Français vis-à-vis du monde politique

L’édition 2025 du baromètre de la confiance politique du Cevipof illustre l’érosion très importante du crédit qu’accordent les Français à leurs responsables politiques. La dégradation des différents indicateurs de confiance au cours de l’année écoulée est notamment imputable à la dissolution et à l’instabilité politique qui en a découlé. Au point de nourrir une forme de désintérêt pour la démocratie. Désormais, 73% des Français réclament « un vrai chef en France pour remettre de l’ordre ».

Le

Affaire Griveaux : Quand l’humour supplante l’indignation sur les réseaux sociaux
3min

Société

Handicap : « Il faut que nous redoublions d’efforts pour que la loi de 2005 soit pleinement effective », souligne Gérard Larcher

Vingt ans après l’adoption de la loi handicap de 2005, le Sénat dresse un bilan « en demi-teinte » de son application. Le président Gérard Larcher salue toutefois des « avancées importantes », notamment en matière d’accessibilité. Un travail mené jusque dans la chambre haute, pour favoriser l’emploi des personnes en situation de handicap.

Le

Cityscapes
5min

Société

A Biarritz, la mairie sommée par la justice de changer le nom du quartier « La Négresse »

Le tribunal administratif d’appel de Bordeaux, saisi par une association, demande à la mairie de changer le nom de ce quartier de la ville, jugeant le terme « de nature à porter atteinte à la dignité de la personne humaine ». La maire LR, Maïder Arosteguy, « regrette cette décision », expliquant que « ce nom est issu d’une tradition qui n’est absolument pas raciste ». Elle n’exclut pas de déposer un recours devant le Conseil d’État.

Le