Affaire Griveaux : Quand l’humour supplante l’indignation sur les réseaux sociaux

Affaire Griveaux : Quand l’humour supplante l’indignation sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont-ils responsables de l’affaire Griveaux ? C’est ce que semblent penser bon nombre de politiques et personnalités qui ont appelé à mettre un terme au « totalitarisme 2.0 ». Mais au-delà de cette formule choc, quel a été le rôle des internautes dans la chute de l’ancien candidat à la mairie de Paris ? Et quelle a été la place de l’humour dans les débats sur la toile ? Hashtag a mené l’enquête.   
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Des amplificateurs de polémiques ?

Pour y voir plus clair, Dentsu Consulting a retracé l’historique de cette affaire en une infographie. Les vidéos ont tout d’abord été publiées sur un site internet « classique », mais c’est leur partage sur les réseaux sociaux qui a considérable accéléré leur diffusion. Dans les heures suivant les premiers tweets, les réactions s’emballent : plus de 200 000 messages comportant le #Griveaux ont été publiés sur Twitter.

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L’humour domine les débats

L’affaire Griveaux a donc bien suscité une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux. Mais s’agit-il véritablement, comme le soutiennent les pourfendeurs du « totalitarisme 2.0 », de publications haineuses ? Pour Véronique Reille-Soult, spécialiste en communication chez Dentsu consulting, les internautes ont surtout réagit avec humour.

L'humour domine les débats - Véronique Reille-Soult
00:58

 

Une affaire politique comme une autre ?

Mais alors, comment expliquer ce pic d’interactions ? En réalité, toutes les affaires politiques ne se valent pas. Certaines comme l’affaire de Rugy, et son désormais célèbre « homard » provoquent, elles aussi, de véritables ouragans médiatiques, tandis que d’autres, telles que l’affaire des Mutuelles de Bretagne, n’entraînent qu’une petite brise de réactions. Véronique Reille-Soult nous explique ces disparités.

Une affaire politique comme une autre ? - Véronique Reille-Soult
00:59

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