Alors que la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées, peine encore à produire ses effets, le gouvernement a annoncé la présentation d’un nouveau plan pour lutter contre la prostitution, à l’aube d’une augmentation inquiétante des chiffres chez les mineurs. Selon les associations, ils seraient entre 7 000 et 10 000 à être aujourd’hui prostitués, un chiffre qui a doublé ces dernières années.
Affaire Griveaux : Quand l’humour supplante l’indignation sur les réseaux sociaux
Par Public Sénat
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Des amplificateurs de polémiques ?
Pour y voir plus clair, Dentsu Consulting a retracé l’historique de cette affaire en une infographie. Les vidéos ont tout d’abord été publiées sur un site internet « classique », mais c’est leur partage sur les réseaux sociaux qui a considérable accéléré leur diffusion. Dans les heures suivant les premiers tweets, les réactions s’emballent : plus de 200 000 messages comportant le #Griveaux ont été publiés sur Twitter.
L’humour domine les débats
L’affaire Griveaux a donc bien suscité une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux. Mais s’agit-il véritablement, comme le soutiennent les pourfendeurs du « totalitarisme 2.0 », de publications haineuses ? Pour Véronique Reille-Soult, spécialiste en communication chez Dentsu consulting, les internautes ont surtout réagit avec humour.
Une affaire politique comme une autre ?
Mais alors, comment expliquer ce pic d’interactions ? En réalité, toutes les affaires politiques ne se valent pas. Certaines comme l’affaire de Rugy, et son désormais célèbre « homard » provoquent, elles aussi, de véritables ouragans médiatiques, tandis que d’autres, telles que l’affaire des Mutuelles de Bretagne, n’entraînent qu’une petite brise de réactions. Véronique Reille-Soult nous explique ces disparités.