Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Affaire Hulot : « Avoir du pouvoir n’autorise pas à être érotomane »
Par Public Sénat
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« Quand on a un pouvoir politique, quand on a un pouvoir médiatique, ça n’autorise pas à être érotomane. Voilà ce que je pense ». Invité de l’émission Audition publique (sur Public Sénat, LCP-Assemblée nationale et Le Figaro Live), le président du groupe Modem à l’Assemblée nationale, Patrick Mignola a été interrogé sur accusations de viols et d’agressions sexuelles qui visent Nicolas Hulot.
Le député a fustigé ceux « qui pensent qu’on est beaucoup plus séduisant pour les femmes parce qu’on exerce un pouvoir. Il y a certainement des femmes qui aiment les hommes de pouvoir, des hommes qui aiment les femmes de pouvoirs. Mais pour autant ça n’autorise pas à se considérer plus séduisant ou plus habilité à la drague lourde et éventuellement à des actes un peu forcés », ajoute-t-il avant de rappeler qu’il n’a « jamais eu des relations excellentes avec Nicolas Hulot ».
« J’ai trouvé qu’il n’était pas au niveau quand il était ministre. Il avait des engagements sur un sujet fondamental. Il est arrivé au gouvernement avec beaucoup d’idées, il ne les a pas mis en œuvre parce qu’il ne faisait pas exactement tout ce qu’il voulait. Alors que l’acte politique c’est précisément de trouver des calendriers, des compromis », a-t-il taclé.
En conclusion, Patrick Mignola affirme « qu’il n’a pas eu à traiter » de sujets de violences sexuelles » au sein de sa famille politique.
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