Affaire Mila : « Les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure » tacle Laurence Rossignol
Sur le plateau de Public Sénat, Laurence Rossignol, sénatrice (PS) de l’Oise a critiqué les propos de Ségolène Royal réagissant à l’affaire Mila.

Affaire Mila : « Les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure » tacle Laurence Rossignol

Sur le plateau de Public Sénat, Laurence Rossignol, sénatrice (PS) de l’Oise a critiqué les propos de Ségolène Royal réagissant à l’affaire Mila.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Critiquer une religion, ça n’empêche pas d’avoir du respect, de l’éducation, de la connaissance, de l’intelligence par rapport à ce qu’on dit ». Ce sont les propos qu’a tenus Ségolène Royal dimanche 2 février sur France 3, au sujet de Mila, cette adolescente menacée de mort après avoir violemment critiqué l’islam sur les réseaux sociaux.

Une réaction qu’a vertement critiquée la sénatrice (PS) de l’Oise Laurence Rossignol : « Je crois que les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure par ailleurs cohérents avec d’autres prises de position qu’elle a pu avoir par le passé sur ces sujets-là (…) L’angle qu’elle choisit c’est celui du respect. C’est justement ce qui est reproché à Mila, d’avoir manqué de respect à la religion, à Dieu, au prophète (…) Et Ségolène Royal se resitue sur la même critique. Elle valide le propos des harceleurs en disant « cette jeune fille a manqué de respect. »

Et d’ajouter : « Le respect pour les personnes n’est pas la même chose que l’irrespect auquel on peut accéder à l’égard des concepts. La religion est un concept. Ses symboles, ses représentations peuvent être traités de manière irrespectueuse. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Affaire Mila : « Les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure » tacle Laurence Rossignol
5min

Politique

Ingérences étrangères : « Depuis les années 2010, aucun rendez-vous électoral n’a été épargné »

A l’heure de la manipulation des algorithmes et du recours croissant à l’intelligence artificielle sur les plateformes numériques, des experts alertent le Sénat sur la multiplication d’ingérences d’origine étrangères en Europe. Avec pour objectif de déstabiliser les périodes électorales, à coups de désinformation et d‘altération de la confiance envers les institutions.

Le