Affaire Mila: Quatennens (LFI) défend la lycéenne et la liberté d’expression

Affaire Mila: Quatennens (LFI) défend la lycéenne et la liberté d’expression

Adrien Quatennens, numéro deux de LFI, a défendu mardi la jeune Mila, la lycéenne dont les virulentes critiques sur l'islam lui...
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Adrien Quatennens, numéro deux de LFI, a défendu mardi la jeune Mila, la lycéenne dont les virulentes critiques sur l'islam lui ont valu un déferlement de menaces, en rappelant que c'est "la loi, et rien que la loi", qui "borne" la "liberté d'expression".

"J'adjure l'Etat à la protéger et à garantir sa sécurité", a-t-il dit sur France Inter, alors que la jeune fille est maintenant déscolarisée.

Il a rappelé "un principe simple, la liberté absolue de conscience", et l'existence d'"une liberté bornée, la liberté d'expression. Ces bornes, ce sont la loi et rien que la loi, pas les injonctions à la censure sur les réseaux sociaux et tout le reste".

"La loi interdit l'apologie du crime, l'appel à la haine; par contre elle autorise la critique, la satire, etc", a-t-il développé.

"On a le droit d'être choqué par les propos de cette jeune fille, mais on a le droit de critiquer une religion, de la même manière qu'on a le droit de critiquer sa critique d'une religion", a-t-il insisté.

Citant nommément l'ancienne ministre Ségolène Royal, il a en outre "alert(é) sur le fait que des personnalités qui prennent la parole sur ce sujet voire même des responsables politiques (lui) font le sentiment d'avoir complètement perdu leur boussole".

Mme Royal avait défendu dimanche la "liberté de critiquer les religions", qui "doit être totale", tout en estimant que cela "n'empêche pas d'avoir du respect, d'avoir de l'éducation, de la connaissance, aussi d'être intelligent par rapport à ce qu'on dit", et en refusant "d'ériger une adolescente qui manque de respect comme le parangon de la liberté d'expression".

"Oui bien sûr je suis Mila", a assuré pour sa part le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure dimanche, en défendant "le fait dans notre république qu'on ait le droit y compris d'avoir des mots crus, durs sur une religion", avec "la limite de ne pas insulter ceux qui croient et de ne pas être dans la stigmatisation de tel ou tel, musulmans, juifs, catholiques, etc".

Au PCF, le porte-parole Ian Brossat avait défendu jeudi "le droit de critiquer les religions", tandis que pour le secrétaire national du parti Fabien Roussel, "on doit avoir le droit de critiquer une religion", mais "on doit aussi pouvoir la respecter".

Chez EELV, l'eurodéputé Yannick Jadot a dénoncé lundi les "attaques absolument inacceptables" contre la jeune fille, appelant à se "mobiliser pour qu'on puisse, dans ce pays, critiquer les religions quelles qu'elles soient".

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