Aides sociales: « Repenser ne veut pas dire rogner », assure Ferrand (LREM)
Le chef de file des députés LREM, Richard Ferrand, a plaidé dimanche que "repenser" les aides sociales pour mieux les adapter à ...

Aides sociales: « Repenser ne veut pas dire rogner », assure Ferrand (LREM)

Le chef de file des députés LREM, Richard Ferrand, a plaidé dimanche que "repenser" les aides sociales pour mieux les adapter à ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le chef de file des députés LREM, Richard Ferrand, a plaidé dimanche que "repenser" les aides sociales pour mieux les adapter à "nos besoins", comme "ramener celles et ceux trop éloignés de l'emploi", ne voulait "pas dire rogner" ces aides.

"Qu'il s'agisse de l'action sociale ou des entreprises, il ne faut pas rogner, mais repenser", a jugé M. Ferrand, interrogé dans "Dimanche en politique" sur France 3 sur la polémique ayant éclaté, jusqu'au sein du gouvernement, après des propos du ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

"Repenser pour être plus en phase avec nos besoins, c'est du bon sens", a plaidé cet élu du Finistère.

Sur les aides sociales, la France est "le pays d'Europe qui en accorde le plus et a une pauvreté qui ne cesse de croître - avec même une transmission de père en fils", a-t-il dit. "L'enjeu est de les repenser pour faire en sorte qu'on investisse plus dans le social, pour ramener celles et ceux qui sont trop éloignés de l'emploi", selon le président du groupe LREM.

Quant aux aides aux entreprises, "il existe aujourd'hui 678 dispositifs d'aides aux entreprises que même les entrepreneurs ne connaissent pas toutes", "certaines ne sont plus utilisées" ou "répondaient à un contexte particulier", donc il faut "les rebalayer toutes", a justifié M. Ferrand.

"Repenser ne veut pas dire rogner", a-t-il martelé.

Dimanche dernier, Bruno Le Maire a évoqué une réduction des aides sociales à l'emploi dans l'objectif de baisser les déficits publics, s'il y avait suffisamment de créations d'emplois dans le privé.

Le Monde a révélé samedi dernier l'existence d'un document de la direction du Budget, intitulé "Transformer les prestations sociales", notant que les aides sociales constituent "un poids croissant" pour les finances publiques.

Face à la polémique, Gérald Darmanin a estimé qu'"il ne faut pas toucher aux prestations sociales individuelles", malgré "des économies à faire dans le domaine social" comme une réforme de la prime d'activité.

Pour réduire la dépense publique, le ministre des Comptes publics a donné sa préférence à la réduction des aides aux entreprises, dont il a estimé le montant total à 140 milliards d'euros cette année. Selon lui, M. Le Maire, qui "travaille aujourd'hui sur une réforme des aides aux entreprises", "a proposé (de les réduire) pour à peu près 5 milliards d'euros".

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Aides sociales: « Repenser ne veut pas dire rogner », assure Ferrand (LREM)
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le