Alain Juppé au Conseil constitutionnel : une « surprise » pour les sénateurs juppéistes
Les sénateurs (LR) François Grosdidier, Nathalie Delattre (RDSE) et Françoise Cartron (LREM) réagissent à la décision du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, de nommer le maire de Bordeaux parmi les Sages.

Alain Juppé au Conseil constitutionnel : une « surprise » pour les sénateurs juppéistes

Les sénateurs (LR) François Grosdidier, Nathalie Delattre (RDSE) et Françoise Cartron (LREM) réagissent à la décision du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, de nommer le maire de Bordeaux parmi les Sages.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Il fait partie des juppéistes au Sénat. François Grosdidier, le sénateur LR de Moselle, se dit « un peu surpris » par le nom choisi  par Richard Ferrand comme futur membre du Conseil constitutionnel : Alain Juppé. « Je l’ai vu il n’y a pas longtemps encore. C’était un homme imprégné de ses dossiers de la ville de Bordeaux, de la métropole. On pouvait penser qu’il serait candidat à sa succession à la mairie parce qu’il ne vivait plus que pour Bordeaux », réagit-il à notre micro. « Il a la dimension pour être un excellent membre du Conseil constitutionnel. Personne ne peut contester les qualités et certainement son objectivité. »

François Grosdidier : Alain Juppé « a la dimension pour être un excellent membre du Conseil constitutionnel »
01:28

Propos recueillis par Jérôme Rabier

« Il va y avoir un grand manque » (Françoise Cartron)

« Il a la stature, il a la compétence, il a l’expérience, c’est le candidat solide pour le Conseil constitutionnel », confirme dans notre émission Sénat 360, la Girondine Françoise Cartron (LREM). Sur le plan local, elle estime que cette nouvelle va représenter « un choc » pour les Bordelais. « Ils ne s’y attendent pas (…) Dès demain matin, il va y avoir un grand manque et un grand vide. Il a fait bouger Bordeaux ». La sénatrice se demande si la « succession est préparée », à un an des prochaines municipales.

Juppé au Conseil constitutionnel : « Il a la stature, il a la compétence », réagit Françoise Cartron
01:04

Propos recueillis par Tâm Tran Huy

Juppé, « garant d’une solidité de notre République » (Nathalie Delattre)

La première réaction de Nathalie Delattre (sénatrice RDSE) du même département, est « de la fierté ». Elle considère qu’Alain Juppé peut « être garant d’une solidité de notre République », dans « une société qui connaît des clivages importants qui remettent en cause notre Constitution ».

Pour Nathalie Delattre, Alain Juppé « n’abandonne pas » la mairie de Bordeaux. Elle considère qu’ « il va beaucoup nous inspirer dans la suite de l’aventure à Bordeaux », qu’ « une page se tourne et une autre s’ouvre » à Bordeaux. Elle n’a « aucune crainte, ni pour Alain Juppé, ni pour la ville » et salue « une dynamique très positive » dans la capitale girondine.

Alain Juppé au Conseil constitutionnel : « une fierté » pour Nathalie Delattre
01:48

Propos recueillis par Jérôme Rabier

Partager cet article

Dans la même thématique

6min

Politique

Louvre : la Cour des comptes étrille les choix stratégiques du musée, qui dispose pourtant de « beaucoup d’argent »

Dans un rapport sévère et très attendu après le « casse du siècle », la Cour des comptes estime que la rénovation des bâtiments du Louvre et leur remise aux normes ont été les parents pauvres des dépenses engagées ces dernières années. Le Louvre, qui dispose d’une « trésorerie extrêmement solide », a privilégié « les opérations visibles et attractives » au détriment des urgences techniques.

Le

Paris : Francois Bayrou recoit Marine le Pen et Jordan Bardella
3min

Politique

Le sénateur PS Eric Kerrouche veut empêcher le RN de « violer la Constitution » pour en faire « un régime autoritaire »

Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le