Alexandre Benalla : « Je ne détiens aucun secret, je ne fais aucun chantage »
Devant la commission d’enquête du Sénat, Alexandre Benalla a assuré que ces voyages effectués dernièrement n’avaient pas pour but de transmettre des informations qui pourraient embarrasser l’État. « Je ne détiens aucun secret sur qui que ce soit, je ne fais aucun chantage » a-t-il affirmé.​

Alexandre Benalla : « Je ne détiens aucun secret, je ne fais aucun chantage »

Devant la commission d’enquête du Sénat, Alexandre Benalla a assuré que ces voyages effectués dernièrement n’avaient pas pour but de transmettre des informations qui pourraient embarrasser l’État. « Je ne détiens aucun secret sur qui que ce soit, je ne fais aucun chantage » a-t-il affirmé.​
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Interrogé par le sénateur LR, François Grosdidier est revenu sur ses propos liminaires concernant la remise de ses passeports par un membre de l’Élysée. « Ils m’ont été remis début octobre et ils étaient utilisables (…) C’est une connerie de ma part de les avoir utilisés au vu de la polémique qui est sortie après (…) J’en assumerai la responsabilité devant la Justice » a-t-il reconnu.

Interrogé à de nombreuses reprises, il refuse de livrer l’identité de la personne à l’origine de cette restitution. Auparavant, Alexandre Benalla affirme avoir remis ses passeports à l’Élysée fin août, soit après l’inventaire de son bureau fait par Patrick Strzoda, le 2 août, au cours duquel comme il l’a indiqué aux sénateurs : « les passeports n’y étaient pas ».

En ce qui concerne ses déplacements, 23 au total depuis août, l’ancien chargé de mission explique « par courtoisie » « avoir informé en son nom propre des personnes à la présidence ».

François Grosdidier a, enfin, chercher à savoir si par des informations qu’Alexandre Benalla détenait, il n’aurait pas « indisposé la sphère administrative ou technocratique » lors de son voyage au Tchad.

« Je ne détiens aucun secret sur qui que ce soit, je ne fais aucun chantage. On essaye d’expliquer un certain nombre de dysfonctionnements de la part de l’État (…) mais il ne faut pas en déduire que tout ça est dû à un secret ou des secrets que je pourrais détenir. Je ne détiens aucun secret » a-t-il une nouvelle fois assuré. « J’essaye juste de reprendre une vie normale ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Alexandre Benalla : « Je ne détiens aucun secret, je ne fais aucun chantage »
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le

Alexandre Benalla : « Je ne détiens aucun secret, je ne fais aucun chantage »
2min

Politique

Déficit à 5,3 % : « Ce n’est pas la conséquence du vote du Sénat », assure Mathieu Darnaud

Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.

Le

Alexandre Benalla : « Je ne détiens aucun secret, je ne fais aucun chantage »
2min

Politique

Budget : pour le centriste Hervé Marseille, la commission mixte paritaire « ne sera pas facile »

Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.

Le