Alexandre Benalla sera auditionné par la commission d’enquête du Sénat

Alexandre Benalla sera auditionné par la commission d’enquête du Sénat

Les auditions de la commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Alexandre Benalla reprendront le mercredi 12 septembre, avec trois auditions inscrites à l’ordre du jour, dont celle du chef de cabinet d’Emmanuel Macron. L'ancien chargé de mission à l'Élysée sera lui aussi entendu. Le 19 septembre a indiqué son avocat à LCI.
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Après une pause dans les auditions au mois d’août, les sénateurs de la commission des Lois entendront de nouveaux témoignages à partir de la semaine prochaine, dans le cadre de leur commission d’enquête sur l’affaire Benalla. Alexandre Benalla lui-même sera auditionné par la commission d'enquête, qui en a approuvé le principe. Les sénateurs ont d'ores et déjà écrit une lettre à l'avocat d'Alexandre Benalla. Une information qu'il a confirmée sur LCI.  Toujours d'après l'avocat il est convoqué devant la commission d'enquête le 19 septembre prochain.

« Nous ne pourrions naturellement pas lui poser de questions qui sont des questions qui touchent à la manifestation du 1er mai puisque là c'est le rôle de la justice de savoir s'il y a eu un délit de sa part », a précisé Phippe Bas, le président de la commission, ce lundi matin sur CNews.

Trois auditions retransmises en direct dès mercredi

En attendant, la commission convoque trois personnes le mercredi 12 septembre à 9h30, 11h et 12h15. Ces auditions seront ouvertes au public et à la presse, et retransmises en direct sur Public Sénat.

Le premier sera François-Xavier Lauch, chef de cabinet d’Emmanuel Macron. Il sera suivi par le général Éric Bio Farina, commandant militaire de la présidence de la République. Ce dernier avait été entendu par les députés le 25 juillet.

À 12h15, ce sera au tour de Maxence Creusat, commissaire de police à la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris.

Devant les députés, le général Éric Bio-Farina avait contredit la version d’Alain Gibelin (directeur de l’ordre public et de la circulation à la préfecture), selon laquelle le collaborateur d’Emmanuel Macron n’avait reçu aucune autorisation de la préfecture.

Il avait également expliqué que Vincent Crase, l’homme présent aux côtés d'Alexandre Benalla, était présent le 1er mai, non pas à la demande de la présidence de la République, mais de sa propre initiative, « en tant que citoyen ».

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