Aliot (FN) n’exclut pas de participer à un gouvernement de coalition comme en Autriche
Louis Aliot, vice-président du Front national, n'a pas exclu mardi que son parti participe, avec la droite, à un gouvernement...

Aliot (FN) n’exclut pas de participer à un gouvernement de coalition comme en Autriche

Louis Aliot, vice-président du Front national, n'a pas exclu mardi que son parti participe, avec la droite, à un gouvernement...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Louis Aliot, vice-président du Front national, n'a pas exclu mardi que son parti participe, avec la droite, à un gouvernement français de coalition comme en Autriche.

"S'il y a une coalition demain qui s'entend sur un contrat de gouvernement, de gestion de l'immigration, de gestion des comptes publics et de reprise en main de l'autorité de l'Etat, peut-être que nous nous entendrons avec diverses personnalités, d'ailleurs dans la droite actuelle", a déclaré sur BFMTV et RMC le responsable du parti d'extrême droite.

"Pour l'instant", a noté le député des Pyrénées-Orientales, "ils ne veulent pas discuter, il faut donc s'adresser aux électeurs".

Mais "à terme, ce sera inévitable, (...) il y aura inévitablement un dialogue qui va se nouer entre des élus qui, pour l'instant, ne font pas partie de la même famille politique", a souligné M. Aliot, qui est le compagnon de la présidente du FN Marine Le Pen. "Comme en Autriche", a-t-il ajouté.

Mme Le Pen avait tendu il y a quelques semaines la main à Laurent Wauquiez, devenu le patron du parti de droite Les Républicains, mais ce dernier refuse toute alliance avec le FN. Un porte-parole de LR a indiqué lundi que les Républicains seraient "très attentifs à ce qui se passe en Autriche".

Interrogé sur le fait que le FPÖ a été fondé par d'ancien nazis, M. Aliot a refusé de "donner des leçons aux Autrichiens alors qu'on a eu un président de la République (François Mitterrand, NDLR) qui a été décoré par le maréchal Pétain".

François Mitterrand a servi le régime du maréchal Pétain avant de rejoindre la Résistance et de devenir l'un de ses cadres. Il a notamment été décoré de la francisque, un geste qui s'accompagne d'un serment au maréchal Pétain, au printemps 1943.

M. Aliot a enfin jugé que l'islam en France devait "se réformer, sinon il va poser des problèmes". "Et à ce moment-là se posera la question de sa place en France, effectivement".

Partager cet article

Dans la même thématique

Aliot (FN) n’exclut pas de participer à un gouvernement de coalition comme en Autriche
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le

Aliot (FN) n’exclut pas de participer à un gouvernement de coalition comme en Autriche
2min

Politique

Déficit à 5,3 % : « Ce n’est pas la conséquence du vote du Sénat », assure Mathieu Darnaud

Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.

Le

Aliot (FN) n’exclut pas de participer à un gouvernement de coalition comme en Autriche
2min

Politique

Budget : pour le centriste Hervé Marseille, la commission mixte paritaire « ne sera pas facile »

Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.

Le