Alliot-Marie ne veut pas « faire une campagne comme les autres »
L'ancienne ministre Michèle Alliot-Marie, qui a annoncé la semaine dernière sa candidature à l'Elysée, n'a "pas l'intention de...

Alliot-Marie ne veut pas « faire une campagne comme les autres »

L'ancienne ministre Michèle Alliot-Marie, qui a annoncé la semaine dernière sa candidature à l'Elysée, n'a "pas l'intention de...
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L'ancienne ministre Michèle Alliot-Marie, qui a annoncé la semaine dernière sa candidature à l'Elysée, n'a "pas l'intention de faire une campagne comme les autres", préférant les rencontres de terrain aux grands meetings coûteux.

"Il est évident que je n’ai pas l’appui d’un parti politique, je n’ai pas non plus de gros appuis financiers, mais je n’ai pas l’intention de faire une campagne comme les autres, parce que je pense que dans une période où les Français ont beaucoup de problèmes de pouvoir d’achat, c’est un peu indécent finalement, de dépenser comme ça des millions pour un meeting", a expliqué Mme Alliot-Marie sur LCI.

"Quand j’ai conquis la présidence du RPR contre tous les barons de mon parti, (...) je n’ai pas fait des grands meetings dans les préfectures, je suis allée dans les villes et les villages pour rencontrer les gens. Eh bien c’est ce type de campagne que j’envisage de faire à partir de la fin du mois de janvier", a-t-elle développé.

L'ex-présidente du RPR de 1999 à 2002, qui s'est mise en réserve du parti Les Républicains avant d'annoncer sa candidature à la présidentielle, a également indiqué qu'elle avait déjà réuni "à peu près la moitié" des parrainages d'élus nécessaires.

"Je n’ai plus rien à prouver. (…) j’ai occupé les plus grands ministères régaliens. Si j’agis, c’est parce qu’il me paraît indispensable de ne jamais baisser les bras et que j’ai envie que mon pays renoue avec l’idée de la réussite, avec l’idée de la conquête", a-t-elle affirmé.

Michèle Alliot-Marie a dit avoir été frappée pendant la campagne de la primaire de la droite par "une sorte de surenchère libérale". "Il fallait à tout prix être libéral et par conséquent laisser uniquement les entreprises gérer le problème économique".

"Dans le monde actuel, on ne doit pas faire l’impasse sur le rôle de l’Etat. Il n’y a pas de grande économie sans un Etat fort qui donne des orientations", a-t-elle dit.

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