Alstom-Siemens : « La politique industrielle est d’une légèreté incroyable» dénonce Martial Bourquin

Alstom-Siemens : « La politique industrielle est d’une légèreté incroyable» dénonce Martial Bourquin

Après l’audition du PDG d’Alstom sur la fusion prévue avec Siemens au Sénat, ce mercredi, le sénateur du Doubs a exprimé ses craintes. Il regrette que l’État renonce à entrer au capital d’Alstom-Siemens. 
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Par Helena Berkaoui

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« Pour l’instant c’est l’absorption pure et simple d’Alstom par Siemens » dénonce le sénateur socialiste du Doubs. Le vice-président de la commission des affaires économiques au Sénat était à l’audition du PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge, ce mercredi au Sénat. Cette « audition confirme nos craintes » déclare-t-il. Il pointe des garanties insuffisantes pour les sites français et regrette que les emplois soient préservés pour seulement « quatre ans » ajoutant que « quatre ans c’est le temps d’une restructuration, ça veut dire qu’il n’y a aucune garantie à part le siège (du groupe). »

Le sénateur du Doubs juge qu’il « y a une conception de la politique industrielle qui est d’une légèreté incroyable. »

« Avant le 17 octobre au soir, on achète ou pas les actions Bouygues, si on les achète on a un droit de regard, si on ne le fait pas, je pèse mes mots, c’est grave » prévient le sénateur du Doubs. L’État a jusqu’au 17 octobre prochain pour exercer son droit d’achat sur les actions Alstom que Bouygues lui a prêtées en 2014, au moment de la cession du pôle énergie du groupe français aux Américains de General Electric (GE).

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