AMF : Taxe d’habitation, dotations, Macron défend ses réformes
Au cours d’un discours résolument séducteur, devant le Congrès des maires, Emmanuel Macron est revenu sur deux points de fractures : la suppression de la taxe d’habitation et les baisses de dotations.  Le président de la République laisse entrevoir des améliorations dans le système des dotations.

AMF : Taxe d’habitation, dotations, Macron défend ses réformes

Au cours d’un discours résolument séducteur, devant le Congrès des maires, Emmanuel Macron est revenu sur deux points de fractures : la suppression de la taxe d’habitation et les baisses de dotations.  Le président de la République laisse entrevoir des améliorations dans le système des dotations.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président de la République fait patte de velours devant le Congrès des maires de France. Après une introduction pleine de reconnaissance envers les élus municipaux, Emmanuel Macron a évoqué les sujets qui fâchent : la suppression de la taxe d’habitation et les baisses de dotations.  

Sur la suppression de la taxe d’habitation, Emmanuel Macron plaide pour le respect de ses promesses de campagne : « J’ai fait ce que je vous avais dit ». Avant d’évoquer les toutes prochaines municipales. « Si durant votre campagne beaucoup de vos électeurs vous reprochent la baisse, faites le moi savoir ! Parfois peut-être vous aurez le droit d’empocher les félicitations qu’ils vous livrent à vous et pas au gouvernement », ironise le président de la République sans pour autant apporter de réponses claires sur la compensation de cet impôt local. Mieux, Emmanuel Macron se félicite que cette taxe n’ait pas été remplacée par une autre, avançant que l’État « est bien le payeur final de cette mesure ».

Pour ce qui concerne la baisse des dotations, le président de la République donne raison aux élus municipaux du point de vue de la méthode. « Si le système des dotations doit être rendu plus intelligent, je suis preneur de toutes les propositions », déclare-t-il avant de laisser échapper un lapsus. « Le gouvernement vote une stabilité conformément à mes engagements, enfin le Parlement sur proposition du gouvernement… Mais la stabilité s’accompagne de variations de la réalité. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« Déni démocratique », « inqualifiable » : la nomination de Michel Barnier fait l’unanimité contre elle dans la gauche du Sénat
5min

Politique

Budget 2026 : la gauche dénonce un budget qui fait payer « à tous les Français les avantages de quelques-uns »

Après les annonces de François Bayrou, la gauche sénatoriale dénonce un budget « profondément inégalitaire », qui fait payer à tous les « largesses fiscales » du gouvernement à l’égard des grandes fortunes ces dernières années. Alors que le spectre de la censure plane sur le gouvernement Bayrou, les socialistes semblent miser sur la contribution de solidarité mais préviennent : si le dispositif n’est pas à la hauteur, « ça ne sera pas possible. »

Le

France Budget
6min

Politique

Budget de François Bayrou : « Ce n’est pas d’une violence inouïe, par rapport à ce qu’on risque si on ne fait pas d’efforts », selon François Patriat

Après le plan d’économies de près de 44 milliards d’euros annoncé par le premier ministre, le socle commun est à peu près satisfait au Sénat, d’autant que les propositions de la Haute assemblée ont été en partie reprises. Mais sur la question des collectivités, ça grince chez les LR.

Le

Conclusion of the Summit for the Future of New Caledonia at the ÉlysÃ’e Palace
6min

Politique

Nouvelle-Calédonie : « Cet accord offre une solution pérenne »

C’est une signature « historique ». Un an après les violences insurrectionnelles en Nouvelle-Calédonie qui ont fait 14 morts, un accord a été trouvé entre les indépendantistes et les non-indépendantistes. Principale mesure : la création d’un Etat calédonien dans la Constitution française assortie d’une nationalité calédonienne. Le sénateur non-indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, Georges Naturel pointe un texte qui va « améliorer la qualité de vie des citoyens ».

Le