Annonce Hulot sur le nucléaire: réactions politiques

Annonce Hulot sur le nucléaire: réactions politiques

Réactions politiques à l'annonce par Nicolas Hulot que la France ne tiendra vraisemblablement pas l'objectif de ramener la part...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Réactions politiques à l'annonce par Nicolas Hulot que la France ne tiendra vraisemblablement pas l'objectif de ramener la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50% en 2025, contenu dans la loi de transition énergétique adoptée en 2015:

- Delphine Batho, ex-ministre PS de l’Écologie: "Quand on met bout à bout les décisions, que ce soit sur l'autorisation d'un nouveau pesticide qui tue les abeilles, que ce soit les hésitations sur le glyphosate, ou sur le nucléaire, ça donne le sentiment qu'il y a un sujet qui échappe au volontarisme d'Emmanuel Macron, c'est la question de l'écologie. (...) Sur tous les sujets sur lesquels il y a un certain nombre d'intérêts industriels difficiles à faire bouger, on est en train d'organiser une forme de résignation. On a l'impression qu'Emmanuel Macron s'inscrit dans une grande continuité avec ce qui n'avait pas été fait par le précédent gouvernement" (sur RMC)

- Michel Sapin, ancien ministre de l’Économie, proche de François Hollande: "Ce qui me gêne c'est pas tant qu'on ait changé la date --on pouvait discuter: 2025, 2027, 2028...--, c'est qu'on ne donne plus aucune perspective. On ne peut pas baisser les bras puis attendre longtemps avant de redonner des perspectives. Dans ce domaine la volonté politique est absolument primordiale". (sur CNEWS)

- Eric Coquerel, député de La France insoumise (LFI): "Si vous reculez sur le nucléaire, vous reculez aussi sur les énergies renouvelables. la France, depuis des années, et lui le sait, ne fait pas les efforts nécessaires que font nos voisins en terme d'énergies marines renouvelables. (...) Le lobby nucléaire freine des quatre fers pour que ça ne se fasse pas. Je serais Nicolas Hulot, je réfléchirais à une démission. parce qu'il avait donné des lignes rouges, et celle-là en est une". (sur Sud Radio)

- David Cormand, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV): "Dans cette affaire il y a avant tout un problème de volonté politique et on voit bien que notre pays a beaucoup de mal à se désintoxiquer de ce sur quoi il a misé pendant plusieurs décennies, à savoir le nucléaire ". "Le problème de Nicolas Hulot, mais depuis le début, c’est qu’il est un écologiste sincère dans un gouvernement qui n’en a rien à faire de l’écologie". "Moi je pense que là il y a une ligne rouge qui a été franchie parce que cette loi de transition énergétique, c'était le seul élément un peu ambitieux qui avait pu être voté (par le précédent gouvernement). (sur RFI)

- François Patriat, président du groupe LREM au Sénat: "La décision de Nicolas Hulot est une décision de raison et de sagesse". "Bien sûr que la loi a été votée" mais "dans le même temps, on voit bien comment la mise en route se met en place". "C'était bien de montrer de la volonté politique" mais "comment on peut fermer 22 centrales ? On a déjà du mal à fermer Fesseinhem". (Sur Public sénat)

Dans la même thématique

Annonce Hulot sur le nucléaire: réactions politiques
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Annonce Hulot sur le nucléaire: réactions politiques
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le