Apparu: pas de transfert “massif” des votes de Juppé vers Macron

Apparu: pas de transfert “massif” des votes de Juppé vers Macron

Le député LR Benoist Apparu, proche d'Alain Juppé, ne croit pas à un transfert "massif" vers Emmanuel Macron de l'électorat qui a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député LR Benoist Apparu, proche d'Alain Juppé, ne croit pas à un transfert "massif" vers Emmanuel Macron de l'électorat qui a voté Alain Juppé, a-t-il déclaré mercredi.

"Chacun peut se présenter comme il veut, on peut essayer de réinventer l'histoire et Emmanuel Macron peut réinventer l'histoire", a lancé ce député juppéiste, lors d'une conférence de presse de l'Association des journalistes parlementaires.

"Essayer de nous faire croire que deux ans de secrétariat général adjoint à l’Élysée, deux ans de ministère de l’Économie et des Finances, ça génère une proximité avec Alain Juppé... ou avec son électorat, me paraît une supercherie intellectuelle", a-t-il taclé.

"Je ne crois pas que cela aura l'ombre du début d'un impact. Qu'il y ait un ou deux pourcent de notre électorat qui aille chez Macron, il n'y a pas de sujet, mais massivement, je n'y crois pas", a-t-il répété.

M. Apparu a par ailleurs jugé que "ceux qui pensent que la présidentielle sera une partie de plaisir se plantent lourdement" et considéré qu'il fallait faire attention à ne pas se focaliser sur un seul adversaire, en particulier le FN.

"Aujourd'hui, tout le monde imagine un match Juppé/Le Pen, Fillon/Le Pen -faut que je m'habitue-, mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire la même erreur que nous avons faite (Juppé, etc.), c'est-à-dire focaliser tout sur Nicolas Sarkozy et oublier pendant deux ans qu'il y avait d'autres candidats."

"On peut très massivement se planter", a lancé ce juppéiste, soulignant qu'il "avait de moins en moins d'assurance électorale".

M. Apparu a dit souhaiter un accord entre François Fillon (LR) et François Bayrou (MoDem), qui soutenait initialement Alain Juppé et s'est montré depuis très critique envers le projet du candidat de la droite. De la même manière, il a expliqué qu'il fallait aussi un accord avec l'UDI.

Gérard Larcher, président du comité politique des Républicains, rencontre mercredi une délégation de l'UDI -huit personnes- mandatée pour négocier avec l'équipe de M. Fillon.

Dans la même thématique

Paris Matignon consultations
9min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : l’Union centriste, le groupe pivot de la majorité sénatoriale

C’est le groupe faiseur de roi. L’union centriste, sans qui les LR n’ont pas la majorité au Sénat, mise globalement sur une stabilité pour les sénatoriales. Alliés des LR à la Haute assemblée, certains de ses membres soutiennent néanmoins Emmanuel Macron, au risque pour le groupe de jouer parfois le grand écart. Mais son président Hervé Marseille sait veiller sur « la marmite centriste » par son habileté politique.

Le

Apparu: pas de transfert “massif” des votes de Juppé vers Macron
5min

Politique

Sénatoriales 2023 : dans le Lot, la succession de Jean-Claude Requier rebat les cartes

Dans le Lot, neuf candidats sont sur la ligne de départ. Dans ce département rural, qui élit deux sénateurs au scrutin majoritaire, la bataille se joue essentiellement entre socialistes et radicaux. A gauche, l’élection de Jean-Marc Vayssouze-Faure semble assurée. Chez les radicaux en revanche, plusieurs candidats se disputent la succession de Jean-Claude Requier, président du groupe au Sénat.

Le