Après l’affaire Lactalis, le sénateur Julien Bargeton n’exclut pas un renforcement des sanctions

Après l’affaire Lactalis, le sénateur Julien Bargeton n’exclut pas un renforcement des sanctions

Même s’il estime que la responsabilité de l’État n’est pas « pas engagée » dans l’affaire du lait contaminé, le sénateur La République en marche de Paris affirme que cela « n’exclut pas » un renforcement des sanctions « pour ce type de pratiques ».
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Les auditions sur l’affaire Lactalis se sont poursuivies cette semaine au Sénat, pour tenter de faire la lumière les circonstances qui ont conduit à la vente de lait pour nourrissons contaminé à la salmonelle, et sur les défaillances des procédures de retrait.

Invité de Parlement Hebdo, Julien Bargeton a estimé que les fautes dans cette « crise sanitaire importante » n’étaient pas du côté des autorités françaises. « L’État ne pouvait pas deviner qu’on lui masquait des choses […] Ce n’est quand même pas la responsabilité de l’État qui est engagée là mais bien celle du producteur et du distributeur », a considéré le sénateur (LREM) de Paris.

« Culte du secret »

Observant que le groupe Lactalis « a conservé un culte du secret », Julien Bargeton envisage des évolutions législatives. « Cela n’exclut pas, notamment la loi à venir, à la suite des états généraux de l’alimentation, de réfléchir à des sanctions, par exemple, plus importantes pour ce type de pratiques ».

Jugeant « très utile » la création d’une commission d’enquête parlementaire, actée par les députés mercredi, le sénateur a estimé qu’il s’agirait là d’une occasion de formuler des « propositions » et « pourquoi pas des amendements » à la future loi de Stéphane Travert, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.

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