Aquarius : « J’ai honte » déclare Laurence Rossignol
Laurence Rossignol, sénatrice (PS) de l’Oise, a « honte » « pour le gouvernement », après que celui-ci a refusé à l’Aquarius l’autorisation de débarquer à Marseille, avec à son bord 58 migrants, secourus en mer.

Aquarius : « J’ai honte » déclare Laurence Rossignol

Laurence Rossignol, sénatrice (PS) de l’Oise, a « honte » « pour le gouvernement », après que celui-ci a refusé à l’Aquarius l’autorisation de débarquer à Marseille, avec à son bord 58 migrants, secourus en mer.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

La France refuse à l’Aquarius de débarquer à Marseille avec ses 58 migrants à bord, et lui suggère de se rendre à Malte. Dans le même temps, le Portugal annonce qu’il accepte d’en prendre dix, après un accord avec la France et l’Espagne.

 « J’ai honte » se désole la sénatrice (PS) de l’Oise, Laurence Rossignol. « J’ai honte pour le gouvernement, pour l’image que nous donnons. Nous devrions être exemplaires. Dans une Europe qui est rongée par les nationalismes, la peur de l’autre, le rejet de l’autre, la France devrait, au contraire être le pays qui organise l’accueil des migrants et qui sait tendre la main. »

Et elle ajoute : « Comment est-ce possible que nous laissions des gens mourir, se noyer sous nos yeux et que nous ergotions pour 58/60 personnes, dans un pays de plus de 60 millions d’habitants ? (…) Le gouvernement français, en urgence, doit tendre la main à ce bateau, à ceux qui sont dessus. »

« On ne pourra pas, dans les années, qui viennent perdre notre identité au motif qu’il faudrait sauver l’identité nationale. » conclut-elle.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Aquarius : « J’ai honte » déclare Laurence Rossignol
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Aquarius : « J’ai honte » déclare Laurence Rossignol
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le