Le cargo saoudien Bahri Yanbu, attendu depuis plusieurs jours au port français du Havre où il devait procéder à un chargement d'armes, source de controverses, ne fera finalement pas escale dans le port français, a-t-on appris vendredi de source portuaire.
"L'escale n'aura pas lieu", a indiqué la source portuaire à l'AFP.
Attendu mercredi au port, le cargo mouillait depuis plusieurs jours au large du Havre (nord-ouest) tandis que la polémique n'a cessé d'enfler en France sur la destination des armes qu'il devait embarquer, plusieurs associations affirmant qu'elles pourraient être utilisées "contres des civils" au Yémen.
Le président Emmanuel Macron a indiqué jeudi "assumer" la vente d'armes françaises à l'Arabie saoudite, assurant avoir la "garantie" qu'elles "n'étaient pas utilisées contre des civils" au Yémen.
L'Acat (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture) et l'ONG Action Sécurité Ethique Républicaines (ASER) avaient de leur côté déposé des recours en urgence au tribunal administratif de Paris pour empêcher le départ du Havre du cargo chargé d'armes.
Carte des exportations d'armes de la France, cumulées de 2014 à 2018, selon l'Institut international de Stockholm pour la recherche sur la paix (Sipri)
AFP
Plusieurs autres organisations comme Human Rights Watch, Amnesty International ou l'Observatoire des armements sont également vent debout contre ces ventes.
Le cargo était passé par le port belge d'Anvers puis par la Grande-Bretagne avant de se diriger vers Le Havre. Il fait désormais route vers le nord de l'Europe avant de se diriger vers Santander (Espagne), selon plusieurs sources.
En Belgique, des ONG soupçonnent la compagnie nationale saoudienne Bahri d'avoir régulièrement, depuis l'été dernier, chargé des armes ou des munitions à destination de Ryad.
Jordan Bardella reste toujours loin devant, quand Valérie Hayer peine à contenir la dynamique de Raphaël Glucksmann. Le candidat PS/Place Publique talonne de plus en plus la liste de la majorité présidentielle. Manon Aubry pour LFI progresse un peu, quand François-Xavier Bellamy est plus ou moins stable.
Annoncé en grande pompe par Gérald Darmanin en début d’année, le projet de loi constitutionnelle va être présenté ce vendredi aux parlementaires et élus locaux du département par le chef de l’Etat. Un texte présenté par l’exécutif comme un remède à la crise migratoire, ce que contestent les sénateurs Renaissance de la circonscription.
Les différents partis politiques ont jusqu’à aujourd’hui, 18 heures, pour déposer leurs listes de 81 noms, équivalant aux 81 sièges à pourvoir pour l’Hexagone, au Parlement européen, avant validation au Journal Officiel, ce samedi. Avant le lancement des hostilités, jusqu’au vote du 9 juin.
Membre du bureau politique du FLNKS, Romuald Pidjot demande au gouvernement de retirer le texte voté mardi à l’Assemblée, à l’origine selon lui des violences qui touchent l’archipel