Le groupe franco-belge Altifort qui a présenté une offre de reprise pour le site d'Ascoval à Saint-Saulve (Nord), va compléter son plan sur les volets industriel, commercial et financier, a annoncé vendredi soir le ministère de l'Economie.
Au terme d'une journée de réunions à Bercy, "Altifort va compléter son plan d'affaires sur les volets industriel, commercial et financier", a indiqué le ministère dans un communiqué.
La secrétaire d'État auprès du ministre de l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, et son cabinet ont rencontré des représentants de Vallourec (principal actionnaire d'Ascoval), le président et les administrateurs judiciaires d’Ascoval, les dirigeants d'Altifort et Secafi, le conseil mandaté par le comité d’entreprise de l'aciérie Ascoval, a-t-il précisé.
"Ces réunions ont permis de rebalayer l'ensemble du projet industriel et du plan de financement de ce projet de reprise", selon la même source.
"C'est notre travail de savoir si cette offre est sérieuse", avait déclaré à la presse la secrétaire d'Etat avant la réunion.
"Il y a un projet de reprise (...) mais c'est un projet que l'on doit examiner pour être sûrs que la solution est pérenne", a-t-elle ajouté. "On ne peut pas revenir devant les salariés dans un an en leur disant finalement que ça n'a pas marché".
"Ce serait irresponsable de notre part. Ce serait ne pas les respecter", a reconnu Mme Pannier-Runacher, qui la veille avait demandé un avis indépendant sur la situation économique du site où presque 300 emplois sont menacés.
Selon elle, "l'élément bloquant, c'est les clients. C'est d'être sûrs que l'on a suffisamment de volumes qui peuvent être vendus à des clients qui existent".
Chiffres clés du groupe Vallourec, actionnaire à 40% de l'aciérie Ascoval
AFP
Lorsque le gouvernement disposera de cette évaluation sur la situation économique du site, demandée au cabinet Roland Berger, il rencontrera par la suite les représentants du personnel d'Ascoval.
Le cabinet "remettra dans les prochains jours son rapport", selon le communiqué.
L'aciérie de Saint-Saulve (Nord), qui compte 281 employés, est menacée de disparition depuis la liquidation judiciaire en février de son principal actionnaire, Ascq Industries, et s'est vue accorder cette semaine un sursis de deux semaines par la justice.
Le groupe Altifort, basé dans la Somme, a présenté une "offre ferme" de reprise, s'engageant à maintenir l'ensemble des emplois et à en créer de nouveaux, mais il demande au sidérurgiste français Vallourec, principal client désormais premier actionnaire, de maintenir pendant un an et demi son niveau actuel de commandes.
Or, Vallourec, spécialiste des tubes en acier sans soudures et dont l'État est actionnaire à 17%, a refusé en début de semaine cette demande, la jugeant "contraire à la préservation (de ses) intérêts" et suscitant la colère des syndicats et des élus locaux.
Rien ne va plus dans la 2e circonscription de Paris, où les prétendants de marque se bousculent pour la législative partielle prévue à la rentrée. L’ancien premier ministre LR, Michel Barnier, vise cette circonscription en or pour « revenir dans l’arène », tout comme la ministre de la Culture, Rachida Dati, qui pourrait en faire un « lancement de campagne » pour les municipales, sans oublier sa collègue du gouvernement, Clara Chappaz, pour Renaissance…
Alors que François Bayrou veut mettre à contribution les retraités par le gel de leur pension et la limitation de l’abattement forfaitaire de 10 %, son allié LR critique cette double contribution, mais sans fermer la porte à un effort des retraités. Une évolution pour la droite, qui avait pour habitude de se montrer très sourcilleuse sur les inactifs, qui constituent une part essentielle de son électorat.
Avant la proposition du gouvernement de supprimer deux jours fériés, le Sénat avait déjà émis l’idée d’allonger la durée de travail de sept heures sans que cet allongement n’ouvre le droit à une rémunération. Avec ses propositions, le gouvernement va désormais plus loin.
Lors d’une conférence de presse au Sénat ce mercredi 16 juillet, le sénateur communiste Fabien Gay a présenté sa proposition de loi visant à ramener la TVA sur l’énergie à 5,5 %. Une mesure jugée indispensable pour mettre fin au « racket organisé » selon le sénateur.