Le mercredi 31 octobre, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, a jugé «solide» l’offre de reprise de l’aciérie Ascoval par le groupe Altifort, qui propose un «projet crédible et viable». L’avenir d’Ascoval est suspendu à l’offre d’un repreneur, Altifort, mais aussi à l’engagement de l’État : « Le jour où la solution industrielle sera trouvée, vous serez les premiers informés. » déclare Agnès Pannier-Runacher. Elle ajoute : « Aujourd’hui nous travaillons. Nous avons vérifié que l’outil industriel était compétitif. L’aciérie est compétitive mais sur un marché qui est surcompétitaire et donc il faut aller chercher les clients. »
La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie précise que contrairement à ce qu’Altifort a annoncé, le carnet de commandes n’est pas bouclé : « Le repreneur n’a pas un carnet de commandes bouclé sinon ce serait simple de trouver des financements (…) On travaille beaucoup mais on ne monte pas un plan industriel en claquant des doigts. Il ne s'agit pas de juste faire un chèque comme on a voulu le faire croire. »