Éric Ciotti (LR) a été élu mardi à la questure et Yves Jégo (UDI, Agir et Indépendants) à la vice-présidence de l'Assemblée nationale, face aux députés Insoumis Ugo Bernalicis et Mathilde Panot, clôturant plusieurs mois de feuilleton à rebondissements sur ces postes à responsabilité.
Par 186 voix contre 35, avec 83 bulletins blancs, le député Les Républicains des Alpes-Maritimes a accédé au poste occupé depuis l'été par Thierry Solère (ex-LR devenu "Constructif" et désormais LREM), selon les résultats proclamés au "perchoir" par le président de séance, Sylvain Waserman (MoDem).
Un résultat applaudi notamment par le chef de file du groupe LR, Christian Jacob, et visiblement apprécié par Éric Ciotti, souriant.
"Félicitations amicales à notre questeur Éric Ciotti, une victoire bien méritée", a tweeté la députée des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer, également secrétaire générale adjointe de LR.
Le député LR Eric Ciotti à l'Assemblée nationale le 21 novembre 2017
AFP/Archives
En juin, l'élection de Thierry Solère, avec des voix LREM, à l'un des postes stratégiques et convoités de questeur face au candidat LR Éric Ciotti avait déclenché une crise et suscité des protestations LR, affectant aussi les postes des six vice-présidents.
Un des trois postes de questeur, chargé d'administrer et de gérer les finances de l'Assemblée, était traditionnellement dévolu au principal groupe d'opposition. M. Solère arguait fin juillet qu'il représentait un groupe "d'opposition", les "Constructifs".
En réunion de groupe mardi matin, Richard Ferrand avait invité implicitement les députés LREM à ne pas contrer l'élection d'Éric Ciotti, prévenant qu'il n'avait "absolument pas envie de vivre ce qu'on a vécu" cet été.
Plus tôt, le centriste Yves Jégo avait obtenu 261 voix, contre 27 à Mathilde Panot, selon les résultats également annoncés par le président de séance.
"Je salue l'élection d'Yves Jégo comme nouveau vice-président de l'Assemblée nationale et représentant du groupe UAI au Bureau. Il remplace Sacha Houlié qui avait parfaitement assumé la fonction depuis juillet 2017", avait tweeté ensuite le président de l'Assemblée, François de Rugy (LREM).
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.