Assemblée: sept groupes politiques officiellement enregistrés
Sept groupes politiques, un record, ont déposé mardi auprès de la présidence de l'Assemblée une déclaration politique et une...

Assemblée: sept groupes politiques officiellement enregistrés

Sept groupes politiques, un record, ont déposé mardi auprès de la présidence de l'Assemblée une déclaration politique et une...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Sept groupes politiques, un record, ont déposé mardi auprès de la présidence de l'Assemblée une déclaration politique et une liste de leurs membres, selon la liste publiée mercredi au Journal officiel:

- Groupe "La République en marche": 313 députés -

Pas de surprise pour le groupe le plus puissant, du mouvement d'Emmanuel Macron, qui compte 309 membres et 4 "apparentés", dont l'ex-Premier ministre Manuel Valls qui a acté mardi son divorce avec le PS, un parti où il militait depuis 37 ans.

Le groupe est présidé par Richard Ferrand.

- Groupe "Les Républicains": 100 députés -

Second groupe en terme d'effectifs, il rassemble 95 membres et 5 apparentés qui "s’inscrivent dans une opposition républicaine libre et indépendante, responsable et constructive".

Le groupe est présidé par Christian Jacob.

- Groupe "Mouvement démocrate et apparentés": 47 députés -

Fort de 43 membres et 4 apparentés, le groupe des élus MoDem qui "soutiendront le gouvernement et lui apporteront leur confiance", indiquent toutefois que leur "loyauté" et "soutien" iront "toujours de pair avec la liberté d’expression et de proposition inhérente à la condition parlementaire dans une société libre et démocratique".

Le groupe est présidé par Marc Fesneau.

- Groupe "Les constructifs: Républicains, UDI, indépendants": 35 députés -

Le groupe qui compte 34 membres et 1 apparenté, compte "travailler de façon constructive, libre et responsable avec le gouvernement"

Il réunit des élus issus de l'UDI comme Yves Jégo, Jean-Christophe Lagarde, ou Philippe Vigier, et des élus issus de LR tels Pierre-Yves Bournazel, Laure de la Raudière, Franck Riester ou Thierry Solère.

S'y ajoutent des DVD, Christophe Naegelen (Vosges), Philippe Dunoyer (Nouvelle-Calédonie), Nicole Sanquer (Polynésie) et le député apparenté Napole Polutele (DVG), réélu à Wallis et Futuna.

Le groupe sera co-présidé par les LR Franck Riester et UDI Stéphane Demilly.

- Groupe "Nouvelle gauche": 31 députés -

Cinquième en terme d'effectifs avec 28 membres et 3 apparentés, le groupe des députés PS "Nouvelle gauche" entend "renouveler les idéaux et l'histoire de la gauche réformiste" et être "une force libre" qui se positionnera "texte par texte".

Le groupe est présidé par Olivier Faure.

- Groupe "La France insoumise": 17 députés -

Les 17 élus se présentent comme un groupe "d’opposition au gouvernement de la nouvelle majorité présidentielle, opposition à l’oligarchie qui gouverne les institutions, l’économie et les médias".

Le groupe est présidé par Jean-Luc Mélenchon.

- Groupe "Gauche démocrate et républicaine" (GDR): 16 députés -

Cette alliance "technique au sein de l’opposition" de communistes et d'ultramarins compte "promouvoir la justice et la cohésion sociale, l'éducation, la santé" ou encore "l'emploi et les droits des salariés".

Le groupe est présidé par André Chassaigne.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Assemblée: sept groupes politiques officiellement enregistrés
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Assemblée: sept groupes politiques officiellement enregistrés
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le