Baisers imposés, fellations forcées, propos à caractère sexuel : sept semaines après l'onde de choc provoquée par de premières révélations, l'Abbé Pierre est visé par une nouvelle salve d'accusations de violences sexuelles dans un rapport rendu public vendredi et de nouvelles révélations de Radio France. La Fondation Abbé-Pierre a annoncé sa décision de changer de nom.
Attaque de Condé-sur-Sarthe : « Il faut associer les maires au suivi des fichés S » déclare le maire de Nancy
Par Yann Quercia
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Deux surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe, dans l’Orne, ont été poignardés hier matin par un détenu radicalisé qui était passé par la prison de Nancy. Le maire de Nancy précise ce matin que cette prison ne connaît pas un phénomène de radicalisation particulier : « La prison de Nancy est une prison neuve qui n’est pas en surpopulation, livrée il y a une dizaine d’années. C’est une prison dans laquelle il y a des problèmes d’effectifs, qui est un problème général en France. C’est une prison où la situation est plutôt maîtrisée. »
Laurent Hénart avait-il des informations sur le détenu qui a commis cette attaque ? Il souligne que non et plaide pour que les maires puissent avoir un accès aux informations concernant les fichés S : « C’est un autre problème qui est celui d’associer les maires au suivi des fichés S. Les patrons d’exécutif locaux doivent être associés au suivi de la chose. Il faut aller vite sur ce point. » La maire de Nancy insiste ensuite sur le manque de moyens de la Justice : « Globalement, tout le système judiciaire nécessite des moyens supplémentaires. Il y a vrai un vrai sujet de sous calibrage de la justice française. »
Laurent Hénart conclut : « Globalement l'Est de la France est particulièrement exposé à la radicalisation car c'est une région frontière. Nous sommes une région de passage et il y a évidemment un phénomène de radicalisation sûrement plus fort que dans des régions intérieures. »