Au micro de Public Sénat, André Reichardt, sénateur (LR) du Bas-Rhin, a raconté combien il avait été marqué d’apprendre que 273 personnes étaient fichées S, il y a deux mois, dans son département : « Strasbourg n’est pas une ville comme une autre (…) c’est quand même le siège des institutions européennes. Ça fait d’elle une cible extraordinaire, doublé du marché de Noël. Cela m’a amené au mois de juin dernier à demander à Monsieur le préfet de région, l’organisation d’une réunion avec les parlementaires, qui a eu lieu le 21 septembre. Nous voulions des chiffres, on en a eu. C’est un secret de polichinelle de dire qu’il y avait à l’époque - cela remonte à deux mois - 273 personnes fichées S (…) Ce qui m’a vraiment choqué c’est d’apprendre, par la bouche des services du préfet lui-même, que quarante personnes à Strasbourg étaient susceptibles de passer à l’acte d’un moment à l’autre. Ce n’est pas partout ça. D’où nécessité (…) d’éviter que l’on réduise d’une façon ou d’une autre, dans le futur budget, les moyens mis à disposition de l’armée, des services de police. »