Attentat de Manchester: « rien n’a été fait de sérieux » contre le terrorisme en France (Le Pen)
Marine Le Pen, présidente du FN, a estimé mardi que "rien n'a été fait de sérieux" dans la lutte contre le terrorisme en France,...

Attentat de Manchester: « rien n’a été fait de sérieux » contre le terrorisme en France (Le Pen)

Marine Le Pen, présidente du FN, a estimé mardi que "rien n'a été fait de sérieux" dans la lutte contre le terrorisme en France,...
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Marine Le Pen, présidente du FN, a estimé mardi que "rien n'a été fait de sérieux" dans la lutte contre le terrorisme en France, au lendemain de l'attentat dans une salle de concert à Manchester qui fait au moins 22 morts.

"Rien n'a été fait de sérieux". "Je persiste à dire, j'assume mon propos, on ne fait pas le nécessaire pour protéger les Français face à cette menace islamiste terroriste qui va se démultiplier dans les mois qui viennent et pour une raison simple: des terroristes islamistes reviennent en ce moment de Syrie", a déclaré devant la presse Mme Le Pen, en campagne législative à Oignies (Pas-de-Calais).

"Il y a toutes les raisons de s'inquiéter compte tenu des déclarations du président de la République qui considère qu'il faut laisser les fichiers S sur le territoire, notamment les fichiers S étrangers, avec une simple surveillance", a encore dit celle qui a été battue par M. Macron au second tour.

"Tout cela n'est ni sérieux ni raisonnable, je pense qu'il faut vraiment mettre en œuvre une politique d'une grande fermeté, d'un grand sérieux pour mettre en protection nos compatriotes", a-t-elle demandé.

"La première des choses c'est de retrouver nos frontières (...). Il faut expulser les fichiers S étrangers, il faut déchoir de leur nationalité les fichiers S binationaux, il faut mettre en œuvre l'article 411-4 pour ceux qui ont la nationalité, pour pouvoir les faire juger par des cours, et peut-être des cours spéciales, compte tenu du développement, encore une fois, de ce terrorisme" a-t-elle encore demandé.

L'article 411-4 du code pénal, auquel fait référence Mme Le Pen, prévoit de punir "de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende" "le fait d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d'agression contre la France."

"Tant que ces mesures ne seront pas mises en œuvre, on sera en risque maximum", a estimé la présidente du FN.

Des enfants figurent parmi les 22 morts de l'attentat lors d'un concert pop dans une salle de Manchester, commis par un homme qui est mort après avoir fait exploser un engin, a indiqué mardi la police britannique.

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