Attentat de Nice: la France distinguera ceux qui sont intervenus, promet Hollande
Des policiers municipaux sur la Promenade des Anglais, à Nice le 25 juillet 2016 AFP/Archives La France récompensera les mérites de ceux, policiers et civils, qui sont intervenus pour secourir et sécuriser le soir de l’attentat du 14 juillet à Nice, affirme le président François Hollande dans un courrier au député Eric Ciotti, diffusé vendredi. […]
Des policiers municipaux sur la Promenade des Anglais, à Nice le 25 juillet 2016
AFP/Archives
La France récompensera les mérites de ceux, policiers et civils, qui sont intervenus pour secourir et sécuriser le soir de l'attentat du 14 juillet à Nice, affirme le président François Hollande dans un courrier au député Eric Ciotti, diffusé vendredi.
"J'ai demandé que me soient adressées dans les meilleurs délais les listes de ceux, fonctionnaires ou simples citoyens, qui sont intervenus pour sécuriser ou secourir le soir du 14 juillet à Nice, de sorte à pouvoir récompenser leurs mérites et leur courage", écrit le chef de l'Etat dans cette lettre rendue publique par les services de l'élu (LR) des Alpes-Maritimes.
"La nation leur marquera sa reconnaissance au travers des différentes distinctions créées pour cela", précise le président.
Après l'attentat terroriste qui a fait 85 morts sur la promenade des Anglais, M. Ciotti avait écrit à François Hollande pour souligner la bravoure de policiers et civils présents sur place. Il avait formé le voeu qu'ils soient nommés dans les ordres de la Légion d'honneur et du Mérite national.
Il l’a finalement fait. Dans son discours de politique générale, Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu’à la prochaine élection présidentielle de 2027. De quoi satisfaire les socialistes, mais pas forcément le reste de la classe politique.
Alors que Sébastien Lecornu a sans doute sauvé son gouvernement cette semaine en annonçant la suspension de la réforme des retraites, les sénateurs LR qui ont fait de cette question un marqueur, ne comptent pas renier leurs convictions quitte à mettre à mal l’unité de leur parti.
Dans un communiqué de presse, les élus communistes du Sénat indiquent « soutenir le vote de la censure du gouvernement ». Malgré l’annonce d’une suspension de la réforme des retraites, ils reprochent à l’exécutif de poursuivre « une politique austéritaire fondée sur les dogmes libéraux les plus éculés ».
Le premier ministre sauve, pour l’heure, sa tête, grâce à la non-censure obtenue dans la douleur avec le PS. Sébastien Lecornu a répondu à l’une de leur principale exigence, avec la suspension de la réforme des retraites.