Attentat : les réactions des principaux candidats

Attentat : les réactions des principaux candidats

Marine Le Pen, François Fillon et Emmanuel Macron ont décidé de suspendre leurs campagnes respectives suite à l’attaque des Champs-Elysées. Les trois candidats se sont exprimés ce matin. L’occasion pour eux de lancer les dernières piques à leurs adversaires avant le premier tour, dimanche.
Public Sénat

Par Stéphane Hamalian

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Les trois candidats se sont chacun présentés comme les protecteurs de la Nation, à commencer par Marine Le Pen. La candidate du Front National a adopté un ton martial, évoquant une « guerre déclarée à la nation, à la raison et à la civilisation » et en pointant la responsabilité des gouvernements successifs. « Cette guerre nous est menée sans pitié et sans répit. Chacun comprend que nous ne pouvons pas la perdre. Or depuis dix ans, sous les gouvernements de droite et de gauche, tout a été fait pour que nous la perdions ». Marine Le Pen a demandé « solennellement » au chef de l’Etat « d’ordonner la restauration effective de nos frontières » et « le traitement administratif ou pénal immédiat des fichés S ».

Attaque des Champs-Elysées : Marine Le Pen pointe les responsabilités des gouvernements de droite et de gauche
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François Fillon a pour sa part critiqué l’inaction de l’Etat. « Je n’ai cessé d’alerter le gouvernement et mes compatriotes sur l’ampleur et la profondeur de ce totalitarisme (…) certains n’ont semble-t-il pas totalement pris la mesure du mal qui nous agresse et que pour ma part j’entends combattre d’une main de fer ». Le candidat de la droite a profité de cette tribune pour égrainer ses propositions, comme la création d’une coalition internationale pour « la destruction de l’Etat islamique », incluant la Russie et les Etats-Unis, le maintien du contrôle aux frontières, et l’augmentation des effectifs de policiers avec 10 000 nouveaux postes.

Fillon : "Je n'ai cessé d'alerter le gouvernement sur l'ampleur et la profondeur de ce totalitarisme"
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Le candidat d’En Marche ! n’a pas épargné la politique menée par François Fillon lorsque celui-ci était premier ministre. « L’affaiblissement du renseignement territorial conduite il y a bientôt dix ans a été une faute ». Emmanuel Macron s’est déclaré en faveur d’un renseignement plus réactif, avec la création auprès du Président de la République d’un « organe de coordination capable d’agir 24 heures sur 24 contre Daesh ». Il a également annoncé la création de 10 000 emplois de policiers et de gendarmes supplémentaires.

Macron tacle Fillon : "L'affaiblissement du renseignement territorial a été une faute"
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