Attentats : Longuet réprouve la posture « d’opposant officiel » de Wauquiez

Attentats : Longuet réprouve la posture « d’opposant officiel » de Wauquiez

Le sénateur LR de la Meuse réprouve l’attitude du chef de sa famille politique après les attentats de l’Aude. Sa posture « d’opposant officiel » aurait dû s’effacer devant la « gravité » des évènements, selon lui.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

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La charge de Laurent Wauquiez ne fait pas l’unanimité au sein de sa famille politique. Au lendemain des attentats de l’Aube, le leader des Républicains s’en est pris au chef de l’État lui reprochant une « naïveté coupable ». Une posture que réprouve fortement l’ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy, Gérard Longuet, ce jeudi sur Public Sénat. « Il s’est exprimé sans avoir réuni son bureau politique et sans rendre compte à qui que ce soit », souligne le sénateur avant de se désolidariser de ses propos.    

« Il y a des moments où le court terme doit s’effacer devant des préoccupations nationales »  

« Laurent Wauquiez a fait un choix, c’est d’être l’opposant officiel du président de la République, je ne suis pas sûr que ce soit une attitude d’avenir pour lui », estime Gérard Longuet. Une stratégie qui lui permet « à court terme » d’être « en première page des journaux » mais « pour son image personnelle et pour l’image de la formation à laquelle j’appartiens, je pense que ce n’est pas une bonne attitude dans une situation d’une telle gravité ».

Le sénateur de la Meuse n’est pas le seul membre des LR à s’inscrire en faux contre la position de Laurent Wauquiez. Sur France Info, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, affirme que le retour à l’état d’urgence est « une chimère » et se déclare défavorable à la rétention administrative des individus fichés S. Deux propositions avancées par Laurent Wauquiez. Gérard longuet souligne de son côté que « nous héritons d’une difficulté qui est ancienne et (que) nous allons vivre avec elle sans doute pendant plusieurs décennies » un état de fait qui devrait nous obliger à « penser ensemble ».  

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