Au PS, un bureau national extraordinaire avec Bernard Cazeneuve

Au PS, un bureau national extraordinaire avec Bernard Cazeneuve

Le PS tiendra lundi soir un bureau national extraordinaire, en présence de Bernard Cazeneuve et d'autres membres du gouvernement,...
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Le PS tiendra lundi soir un bureau national extraordinaire, en présence de Bernard Cazeneuve et d'autres membres du gouvernement, avec pour objectif de resserrer les rangs derrière Benoît Hamon, a-t-on appris de sources concordantes.

Ce BN se tiendra à 18H00 à huis clos rue de Solférino. Selon le PS, sept membres du gouvernement seront présents, outre le Premier ministre: Najat Vallaud-Belkacem, André Vallini, Juliette Méadel, Pascale Boistard, Laurence Rossignol, Alain Vidalies, Estelle Grelier.

Les présidents de groupes parlementaires (Assemblée, Sénat, Parlement européen) et des présidents d'exécutifs régionaux et départementaux sont également annoncés.

"L'objectif, c'est de rappeler la gravité du moment face au risque de dissolution des clivages et de disparition de la gauche, et de lancer un appel au rassemblement" derrière le candidat PS à la présidentielle, a affirmé l'un des porte-parole du PS, Razzy Hammadi.

"C'est un signal fort au moment où quelques voix apparaissent discordantes et sèment le trouble chez nos électeurs. Il s'agit de rappeler que tout le monde est derrière notre candidat", a complété le député de Seine-Saint-Denis, au lendemain d'une nouvelle charge de l'ancien Premier ministre Manuel Valls contre M. Hamon.

"L'objectif c'est que tous soient sur le pont dans les semaines qui viennent", selon une autre porte-parole, Corinne Narassiguin.

"Le but c'est d'aider Benoît Hamon à faire le meilleur score possible (...) Il faut que le score soit correct en prévision des législatives (...) L'intérêt de tout le monde est de soutenir Benoît Hamon, y compris de ceux qui ne sont pas sur sa ligne", décrypte un responsable du PS. "S'il se fait éliminer au premier tour, il faut que ce soit une défaite honorable. Si on n'arrive pas au second tour, le plan B c'est de réussir les législatives le mieux possible", souligne cette source.

Un membre du gouvernement est sur la même longueur d'ondes. "Si la gauche est très faible à la présidentielle, elle sera évanescente au Parlement et le quinquennat sera très à droite. D'où l'importance d'avoir un candidat très fort au premier tour", souligne-t-il.

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