Le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon a réitéré samedi sa conception du patriotisme et de l'identité française, au cours d'une visite lors du week-end pascal au Puy-en-Velay (Haute-Loire), haut lieu du catholicisme français.
"On n'ose plus prononcer, aujourd'hui, les mots d'+identité+, de +France+, de +nation+, de +patrie+, de +racines+ et de +culture+. On est sommé de se faire discret. Eh bien non, ensemble, nous, nous prenons la parole. (...) Le patriotisme n'est pas un gros mot", a déclaré François Fillon lors d'un discours à quelques mètres de la cathédrale du Puy-en-Velay.
"La France, c'est une certaine idée du monde, et pour le monde, c'est une façon qu'ont les hommes de la regarder et de la reconnaître, c’est finalement une voix singulière adressée à tous les peuples de l'univers", a lancé le candidat LR, dans un discours lyrique, pétri de références culturelles.
Le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon, le 15 avril 2017 au Puy-en-Velay (Centre)
AFP
"Il n'y a pas de France sans l'effort de se vouloir Français, de se dire Français, de se penser Français. (...) Etre Français et vivre en France, c'est une chance mais c'est aussi une charge", a également considéré M. Fillon, pour qui la question de l'identité française "n'est ni de droite, ni de gauche".
"Lorsque nous reculons devant des revendications communautaires au nom d'un prétendu droit à la différence, nous sommes infidèles à nous-mêmes, infidèles à la citoyenneté, infidèles à l'égalité, à la fraternité, a ajouté le candidat LR, pour qui les Français doivent également "redécouvrir (leur) héritage historique".
Il a ensuite enchaîné les selfies avec quelques-uns des 500 militants venus l'applaudir et entonner la Marseillaise, tandis qu'un concert de casseroles résonnait sur le parvis de la cathédrale.
Une vingtaine de personnes s'étaient rassemblées et scandaient "Fillon en prison" et "Rends-nous nos sous".
Accompagné de l'ancien maire de la ville et président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, le candidat de la droite avait auparavant grimpé jusqu’au pied de la Vierge qui domine la ville. Les deux hommes ont ensuite enchaîné avec la visite d'un Ehpad à Solignac-sur-Loire.
La suspension de la réforme des retraites passera par un amendement au budget de la Sécu. Mais le texte comporte de nombreuses mesures dénoncées au PS. « On va se battre pied à pied pour sortir toutes les saloperies qui existent », prévient le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. En interne, certains dénoncent aujourd’hui « l’erreur » d’Olivier Faure, qui a exigé le non-recours au 49-3, au risque de donner « un budget invotable ». « Si la copie est trop injuste, nous voterons contre », prévient la porte-parole du PS, Dieynaba Diop.
Le gouvernement Lecornu II est parvenu à se négocier un sursis, en acceptant de suspendre la réforme des retraites jusqu’au 1er janvier 2028, ardemment réclamée par les socialistes. Une ligne rouge des Républicains, qui ont toutefois décidé de ne pas censurer. Un choix que n’aurait pas fait la sénatrice Muriel Jourda.
C’était attendu, le Conseil d’Etat a refusé de transmettre au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) de Marine Le Pen. La triple candidate à l’élection présidentielle avait promis d’utiliser « toutes les voies de recours possibles » pour contester l’exécution provisoire de sa peine de 5 ans d’inéligibilité prononcée en première instance dans l’affaire des emplois fictifs d’assistants parlementaires RN. Mais elle va devoir attendre la décision de son procès en appel pour savoir si elle pourra se présenter devant les électeurs. Explications.
La motion de censure de La France Insoumise, examinée ce matin par les députés, a été rejetée. 271 voix ont été récoltées contre les 289 nécessaires. Sept élus socialistes lui ont apporté leur vote. Celle déposée par le RN a également échoué avec 144 voix pour.
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