Au Salon de l’Agriculture, Wauquiez (LR) refuse de répondre à Juppé et s’en prend à Macron
Laurent Wauquiez, président des Républicains (LR) en visite au Salon de l’Agriculture, a refusé de répondre mardi aux attaques d...

Au Salon de l’Agriculture, Wauquiez (LR) refuse de répondre à Juppé et s’en prend à Macron

Laurent Wauquiez, président des Républicains (LR) en visite au Salon de l’Agriculture, a refusé de répondre mardi aux attaques d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Laurent Wauquiez, président des Républicains (LR) en visite au Salon de l’Agriculture, a refusé de répondre mardi aux attaques d’Alain Juppé, et s’en est pris à Emmanuel Macron qui selon lui "ne comprend pas" et "méprise" les agriculteurs.

"C’est à vous que je vais parler cash: je suis ici au Salon de l'Agriculture pour parler des agriculteurs. Et si jamais ça ne vous intéresse pas, ce que je peux parfaitement comprendre, ben faut pas venir au Salon de l’Agriculture", a répondu M. Wauquiez, interrogé par des journalistes sur les déclarations d'Alain Juppé la veille.

M. Juppé avait vivement répliqué lundi aux attaques de M. Wauquiez sur sa gestion des finances locales à Bordeaux, évoquant des propos "tout à fait lamentables" et "d'une vulgarité extrême".

"Je suis là pour témoigner de ma solidarité aux agriculteurs. C’est un monde que je connais bien, c’est le monde de mon département et de ma région. Je défends le modèle français, fait avec des exploitations familiales, des gens qui travaillent dur, qui veulent juste pouvoir vivre du fruit de leur travail", a poursuivi le président d’Auvergne-Rhône-Alpes, présent depuis 08H30 porte de Versailles.

"Ce monde-là, Emmanuel Macron ne le comprend pas. Il ne l’écoute pas. C’est un monde qu’il méprise", a-t-il lancé. "Combien de fois, depuis qu’il est président de la République, il est venu sur une exploitation agricole ? Moi, tous les mois, je vais échanger et discuter avec des agriculteurs". Car "il y a quelque chose qu’il (M. Macron) n’a pas compris: l’agriculture en France n’est pas juste un secteur économique. C’est une part de la culture française, et c’est ça qu’il faut défendre".

M. Wauquiez a demandé que "le président de la République s’engage à ce que le budget européen de l’agriculture ne baisse pas". Il a aussi estimé que ce serait "une folie de signer ce traité (de libre-échange) du Mercosur qui va faire entrer des produits d’Amérique Latine dans des conditions qui ne sont pas acceptables", et alors qu'"on a ici la chance d’avoir des gens qui font des produits extraordinaires".

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le