Aude: Didier (LR) dénonce la « naïveté » de Macron après « des attaques évitables »
Geoffroy Didier, secrétaire général délégué de LR, a critiqué la "naïveté" d'Emmanuel Macron en matière de terrorisme et estimé...

Aude: Didier (LR) dénonce la « naïveté » de Macron après « des attaques évitables »

Geoffroy Didier, secrétaire général délégué de LR, a critiqué la "naïveté" d'Emmanuel Macron en matière de terrorisme et estimé...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Geoffroy Didier, secrétaire général délégué de LR, a critiqué la "naïveté" d'Emmanuel Macron en matière de terrorisme et estimé que les attaques dans l'Aude auraient pu être "évitées".

"J'ai écouté attentivement le ministre de l'Intérieur (Gérard Collomb) qui a dit +nous l'avions suivi, nous pensions qu'il n'y avait pas de radicalisation+", a expliqué M. Didier sur Radio J à propos de l'auteur des attaques qui ont fait 4 morts vendredi.

Selon M. Didier, "il suffit de regarder le pedigree (de Radouane Lakdim) pour comprendre qu'il était un terroriste en puissance: condamné pour détention d'armes prohibé, fiché S (...), très actif sur les réseaux sociaux salafistes...".

"Il faut qu'on arrête d'être naïf, l'Etat islamique est en train de gagner les esprits, il va falloir qu'on se réveille", a plaidé M. Didier.

Il a souligné que Laurent Wauquiez, président de LR, avait été "le premier à demander l'internement des fichés S les plus dangereux".

"Faisons la loi d'exception! Je demande qu'on mette ces personnes considérées comme dangereuses par les services de renseignement hors d'état de nuire", a-t-il enchaîné.

Pour lui, "si Emmanuel Macron avait suivi cette proposition constante de Laurent Wauquiez, ce qui s'est passé vendredi n'aurait pas eu lieu".

"J'appelle le gouvernement, Emmanuel Macron à faire preuve de moins de naïveté, à regarder ce que les propositions de droite peuvent avoir de bon", a lancé l'élu francilien. "Celles-ci nous auraient permis d'éviter ce qui s'est passé".

"Je dis qu'Emmanuel Macron a fait preuve de naïveté depuis son accession au pouvoir sur la lutte contre le radicalisme islamiste et ce qui se passe dans les banlieues françaises", a accusé M. Didier.

Les enquêteurs tentent de comprendre les raisons du passage à l'acte de Radouane Lakdim, alors qu'il ne semblait plus être une menace aux yeux des autorités. Il s'est présenté vendredi comme "un soldat" du groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui a, peu après, revendiqué les attaques.

A partir de 2014, il a été suivi par les services de renseignements et fiché "S" (pour sûreté de l'Etat) "car il était en contact avec des islamistes considérés comme appartenant au haut du spectre de la radicalisation", sans toutefois faire montre lui-même d'une volonté de commettre une action violente, a indiqué une source proche de l'enquête.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mirecourt: French president Emmanuel Macron
6min

Politique

Macron veut interdire les portables au lycée : mesure qui « va dans le bon sens » ou « peine perdue » ?

Le chef de l’Etat a annoncé que les téléphones portables allaient « sans doute » être interdits dès la rentrée prochaine dans les lycées. C’est « faisable », soutient le sénateur Renaissance Martin Lévrier. « Il est incorrigible. C’est une annonce par jour pour exister », raille le sénateur LR Max Brisson, opposé à l’interdiction au lycée. « Une annonce un peu surréaliste » qui élude les vrais problèmes, dénonce la sénatrice PS Colombe Brossel.

Le

France Marseille vs Newcastle: Pre-Match Security Highlights
3min

Politique

« Violences policières » : la gauche du Sénat demande une commission d’enquête sur de « potentiels dysfonctionnements » au sein de l’IGPN et l’IGGN

Suite aux récentes révélations mettant en cause les forces de l’ordre dans des affaires de violences au sein des personnes dépositaires de l’autorité publique, la gauche du Sénat demande à la commission des lois de se doter des prérogatives d’une commission d’enquête visant à examiner les conditions dans lesquelles l’IGPN et l’IGGN exercent leurs prérogatives.

Le

Paris : Debate session on the draft budget law for 2026
4min

Politique

Budget de la Sécu : la règle de l’entonnoir peut-elle faciliter un compromis ?

Mercredi, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à trouver une un accord en commission mixte paritaire sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Le texte repart donc pour une nouvelle lecture en séance publique à partir de mardi, à l’Assemblée nationale. Les députés vont plancher sur le texte sorti du Sénat et conformément à la règle dite de l’entonnoir, leur droit d’amendement est limité. Ce qui va accélérer les débats mais sera-t-il suffisant pour arriver à un compromis ? Explications.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
4min

Politique

Décentralisation : un rapport du Sénat remis au Premier ministre

Afin d’accompagner Sébastien Lecornu vers son engagement d’un grand acte de décentralisation, Gérard Larcher avait fait parvenir le 31 octobre la contribution du Sénat. Le document que Public Sénat a pu consulter appelle à consacrer un principe de différentiation et d’autonomie fiscale des collectivités.

Le