Aude: Valls plaide pour « l’interdiction du salafisme »
L'ex-Premier ministre Manuel Valls a plaidé dimanche après les attaques jihadistes de l'Aude pour une "interdiction du salafisme"...

Aude: Valls plaide pour « l’interdiction du salafisme »

L'ex-Premier ministre Manuel Valls a plaidé dimanche après les attaques jihadistes de l'Aude pour une "interdiction du salafisme"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ex-Premier ministre Manuel Valls a plaidé dimanche après les attaques jihadistes de l'Aude pour une "interdiction du salafisme" et évoqué une éventuelle "rétention administrative" des fichés S les plus dangereux, une proposition défendue par le président de LR Laurent Wauquiez.

"On peut regarder les choses concernant les fichés S", a expliqué sur BFM TV le député de l'Essonne (ex-PS), qui siège au sein du groupe LREM.

Parmi les pistes de réforme, "il peut y avoir peut-être, regardons ça de près, les questions liées à la rétention administrative pour ceux dont on considère qu'ils représentent un danger, évidemment sous l'autorité du juge et à un moment ou l'autre, s'il ne se passe rien, on ne peut pas le retenir", a expliqué l'ex-Premier ministre. "La rétention administrative est une privation de liberté", a-t-il rappelé.

M. Wauquiez plaide lui aussi depuis plusieurs mois, comme Nicolas Sarkozy durant la primaire de la droite de 2016, pour la rétention des fichés S les plus dangereux.

"Je pense qu'il faut prendre un acte fort, politique, à caractère symbolique d'une interdiction du salafisme", a également proposé M. Valls. "Je reconnais que c'est extrêmement difficile, on peut fermer des mosquées, un des imams salafistes de Marseille est en voie d'expulsion...", a-t-il détaillé.

Pour lui, "les idées salafistes, les mots salafistes ont gagné la bataille idéologique au sein de l'islam". "Nos adversaires, ce sont les salafistes, les Frères musulmans, l'islam politique", a fait valoir M. Valls.

Dans la même thématique

nazi
4min

Politique

Vente d’objets nazis à Orléans : les sénateurs communistes déposent une proposition de loi pour sanctionner leur vente

La vente aux enchères de 200 objets militaires nazis à Orléans suscite l’émoi. Les sénateurs PCF ont déposé un texte pour prévoir des sanctions. « On va adresser un mail à l’ensemble des sénateurs pour que ça puisse être une démarche transpartisane », annonce le sénateur PCF Ian Brossat. Christophe Chaillou, sénateur PS du Loiret, a écrit à Bruno Retailleau pour lui demander d’interdire la vente, qui « participe à un phénomène de banalisation », alors que les actes « racistes et antisémites » se multiplient.

Le

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le