Audiovisuel public : « en l’état, la construction d’une holding serait prématurée », pour Gattolin

Audiovisuel public : « en l’état, la construction d’une holding serait prématurée », pour Gattolin

Le sénateur LREM approuve la position de la ministre de la Culture, qui n’envisage pas encore d’entreprise unique pour réunir les différentes composantes de l’audiovisuel public.
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Auteur de plusieurs propositions pour adapter le financement et la gouvernance des sociétés de l’audiovisuel public, pistes qui ont nourri le gouvernement dans ses réflexions, le sénateur (LREM) André Gattolin se range à l’avis de la ministre de la Culture. Lors d’un débat organisé mardi soir au Sénat, Françoise Nyssen avait précisé que l’exécutif ne privilégiait pas « à ce stade » la création d’une « entreprise unique » pour l’audiovisuel public.

« Nous ne voulons pas faire un mastodonte, aujourd’hui, de l’audiovisuel public », a réagi le sénateur des Hauts-de-Seine. « En l’état, la construction d’une holding serait prématurée ». « Dans le plan que nous avons fait avec mon collègue [le Républicain Jean-Pierre Leleux, NDLR], nous étalions les choses sur cinq ans pour arriver à une holding. Donc aujourd’hui, on est quand même assez proche de notre proposition », a-t-il expliqué. En septembre 2015, les deux sénateurs avaient rendu public leur rapport, livrant un plan en « trois étapes » pour aboutir à la création de « France Médias » en 2020.

André Gattolin s’est dit « assez satisfait » de constater que sa proposition de loi, réformant la procédure de nomination des présidents des sociétés de l’audiovisuel public, soit devenue une « base de travail » pour le gouvernement. Dans son texte, il propose que le pouvoir de désignation de ces dirigeants relève désormais des conseils d’administration et non du CSA. « On est dans une logique de bon sens », selon lui.

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