Auditions de Castaner et Le Maire : « On n’a pas appris grand-chose de fondamental » regrette Stéphane Piednoir
Stéphane Piednoir, sénateur Les Républicains du Maine-et-Loire, était l’invité de Territoire Sénat pour revenir sur les auditions de Castaner et Le Maire et présenter son rapport sur la fin des véhicules diesel.

Auditions de Castaner et Le Maire : « On n’a pas appris grand-chose de fondamental » regrette Stéphane Piednoir

Stéphane Piednoir, sénateur Les Républicains du Maine-et-Loire, était l’invité de Territoire Sénat pour revenir sur les auditions de Castaner et Le Maire et présenter son rapport sur la fin des véhicules diesel.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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Stéphane Piednoir était présent, mardi 19 mars, lors de l’audition de Christophe Castaner et Bruno Le Maire. Pour lui, « on n’a pas appris grand-chose de fondamental », il reproche même à Bruno Le Maire « un discours de politique générale ». Ainsi, pour lui, « on était un petit peu hors sujet ».

Concernant Christophe Castaner, il considère qu’ « il a été extrêmement sévère sur les responsabilités du Préfet », Michel Delpuech, remplacé par Didier Lallement. Le ministre de l’Intérieur n’a pas hésité à parler de « dysfonctionnements » et de « consignes non exécutées ».

Stéphane Piednoir fait partie de l’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). À ce titre, il remet, mercredi 20 mars, un rapport concernant « les scénarios permettant un arrêt de la commercialisation des véhicules thermiques en 2040 ».

Il précise que « le rapport s’intéresse aux voitures particulières » et non « aux engins lourds, comme dans l’armée ». Ainsi, il fait la différence entre l’utilisation courante du diesel et son utilisation par l’armée où « il a encore un avenir ».

Loi Mobilités : « Il y a une absence de financement de toutes ces bonnes volontés »

Stéphane Piednoir est aussi investi dans l’examen de la loi Mobilités. Il se dit « inquiet du rythme auquel sont examinés les articles ». Il relève que « l’essentiel des prises de parole porte sur le financement ». Ainsi, conclut-il : « Le financement pèche un petit peu ».

Le sénateur annonce que la ministre des Transports, Élisabeth Borne, le soutiendra sur un amendement, prévoyant « la défiscalisation de la recharge électrique au travail ». Cet amendement est capital car « l’automobile reste un sésame pour obtenir un poste, surtout en milieu rural ».

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