Politique
Le bureau politique de LR s’est accordé sur une suspension des ministres issus de leurs rangs ayant bravé les consignes du parti. Une décision largement validée par le bureau politique, malgré les dissensions internes au parti.
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Par Public Sénat
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« Aujourd’hui, toute la gauche est par terre. Le résultat, c’est que le premier est à 12 et le dernier est 2 et demi », constate avec dépit Rachid Temal, sénateur PS du Val-d’Oise. Invité de la matinale de Public Sénat, il observe les résultats de cette élection avec inquiétude. Si les socialistes évitent le pire en obtenant 6,2 % des voix, ce qui leur garantit 6 sièges au Parlement européen, l'heure n'est pas à la réjouissance. Le Rassemblement national, arrivé en tête du scrutin, représente aux yeux de Rachid Temal « un danger pour la démocratie ». « On est dans une situation extrêmement compliquée et critique pour le pays. Moi, je suis très inquiet ce matin », ajoute-t-il.
« Ce qu’on oublie de dire c’est qu’Emmanuel Macron avait dit qu’il serait jugé sur un critère : devant ou derrière le RN. Il est derrière donc il a échoué », affirme Rachid Temal dressant un état des lieux peu enthousiaste du paysage politique : « Emmanuel Macron est très en difficulté auprès des Français, le RN est là il y a un danger pour la démocratie et puis la gauche n’arrive pas à proposer un nouveau projet ».
Dans l'Aude avec Sébastien Pla