Aurore Bergé regrette la « radicalisation » des Républicains
Au lendemain du conseil national des LR, la députée LREM critique Laurent Wauquiez coupable de ne pas vouloir « ouvrir la droite. » Invitée de Territoires d’Infos, elle s’émeut de voir l’aile centriste de son ancienne formation malmenée.

Aurore Bergé regrette la « radicalisation » des Républicains

Au lendemain du conseil national des LR, la députée LREM critique Laurent Wauquiez coupable de ne pas vouloir « ouvrir la droite. » Invitée de Territoires d’Infos, elle s’émeut de voir l’aile centriste de son ancienne formation malmenée.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les huées et les sifflets qui ont accompagné le discours de Valérie Pécresse samedi au Conseil national des Républicains donnent le ton. Des sifflets qui rappellent ceux essuyés par Alain Juppé, aujourd’hui en retrait du parti. Invitée de Territoires d’Infos ce lundi, la députée LREM (ex-LR) regrette cette « évolution », « ce n’est pas bon pour la démocratie d’avoir une radicalisation », affirme-t-elle. La refondation des LR après la défaite à la présidentielle se fera sur une ligne plus à droite et Laurent Wauquiez ne laissera « plus les petites chapelles et les querelles d’égos affaiblir (sa) famille politique », comme il l’a exprimé à la tribune samedi.  

« Laurent Wauquiez est la résultante d’un rétrécissement progressif de la droite »

Une situation «logique au regard de celui qui dirige aujourd’hui le parti », selon Aurore Bergé qui estime que « Laurent Wauquiez est la résultante d’un rétrécissement progressif de la droite », elle relève que ce dernier « l’exprime de manière très claire, il ne veut pas ouvrir la droite, il ne veut même pas l’ouvrir à ceux qui étaient ses concurrents lors de l’élection interne. » Et la députée en veut pour preuve les critiques exprimées au sein du parti.

Lire aussi. Sifflets, tensions: un conseil national LR mouvementé

« Ceux qui parlent le mieux de Laurent Wauquiez, c’est ceux qui sont encore au sein des Républicains et qui disent que finalement Laurent Wauquiez a réussi le rassemblement de ceux qui pensent la même chose que lui. » Candidats à la  présidence des Républicains, Maël de Calan et Florence Portelli se sentent lésés dans la nouvelle composition des instances du parti et le font savoir. « Laurent Wauquiez est le premier président stalinien d'un parti de droite », taclait Florence Portelli jeudi dernier

Partager cet article

Dans la même thématique

7min

Politique

François Bayrou va demander le vote de confiance : « Il met un pistolet sur la tempe des députés »

Le Premier ministre engagera le 8 septembre, devant les députés, la responsabilité de son gouvernement, espérant ainsi ouvrir la voie aux discussions budgétaires de l’automne. Une annonce qui n’a pas manqué de surprendre au Sénat, où le gouvernement compte de nombreux soutiens. Mais à gauche comme à droite, les élus constatent l’impasse politique dans laquelle se trouve le Premier ministre.

Le

Paris: French Pm Press conference
3min

Politique

Bayrou demande un vote de confiance le 8 septembre à l’Assemblée nationale pour acter l’urgence financière du pays

Le Premier ministre, François Bayrou, a annoncé ce lundi qu’il engagerait le 8 septembre la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale, réunie en session extraordinaire. Ce vote de confiance, organisé conformément à l’article 49 alinéa premier de la Constitution pourrait entraîner la chute de son gouvernement.

Le

capture Baez
5min

Politique

Les « films de l’été » 8/8 : Joan Baez, la voix contestataire de l’Amérique des sixties

Légende de la musique folk et militante pacifiste, Joan Baez a décidé en 2019 de mettre un terme à une carrière longue de 60 ans, 30 albums et plus de 900 chansons… Dans le documentaire « Joan Baez, à voix haute » diffusé cet été sur Public Sénat, la réalisatrice Miri Navasky nous plonge dans les coulisses de cette tournée d’adieu et dans la carrière de cette égérie de la « protest-song » des années 60 et 70…

Le