Avant le député LREM Joachim Son-Forget, d'autres hommes politiques français ont fait parler d'eux pour des propos sexistes. En voici quelques exemples:
- "Pot de maquillage" -
"Avec le pot de maquillage que vous vous mettez sur la tête, vous incarnez plus que jamais ce que vous tentez maladroitement de caricaturer", tweete le 24 décembre le député LREM Joachim Son-Forget à l'attention de la sénatrice EELV Esther Benbassa.
- "Là pour faire des enfants" -
En 2015, le sénateur Jean-François Mayet (LR) estime que l'une des causes de la désertification médicale en France est "la féminisation, puisque 75% des nouveaux diplômés sont des femmes. Or nonobstant l'égalité, elles sont quand même là pour faire des enfants".
- Sifflée en robe à fleurs -
Cécile Duflot à l'Assemblée nationale le 25 septembre 2012
AFP/Archives
Critiquée en mai 2012 pour avoir assisté en jean à son premier conseil des ministres, Cécile Duflot, ministre du Logement, déclenche deux mois plus tard des exclamations et sifflets sur certains bancs de la droite lorsqu'elle se lève, vêtue d'une robe à fleurs, pour répondre à une question à l'Assemblée nationale.
- Aux casseroles -
"La parité, c’est une connerie. On va forcer les femmes à faire de la politique alors qu’elles n’en ont pas forcément envie. Dans ma profession, j’ai affaire à de plus en plus de femmes. Il y en a de très compétentes, mais elles nous pourrissent la vie. Elles seraient mieux avec des casseroles à faire de la confiture", déclare en octobre 2013 le conseiller général de l'Aisne (UMP) Bernard Ronsin. Cette sortie lui vaut le prix de "macho de l'année" décerné par l'association féministe Les Chiennes de garde.
- Caquetages -
La députée écologiste Véronique Massonneau à l'Assemblée nationale le 29 janvier 2013
AFP
Pendant un débat sur les retraites à l'Assemblée nationale le 8 octobre 2013, le député UMP Philippe Le Ray imite le caquetage d'une poule alors que l'élue écologiste Véronique Massonneau est en train d'intervenir à la tribune. M. Le Ray est privé d'un quart de son indemnité parlementaire pendant un mois et écope d'un rappel à l'ordre.
- "Atouts" -
"Quels atouts Najat Vallaud-Belkacem a-t-elle utilisés pour convaincre Hollande de la nommer à un grand ministère?", tweete en août 2014 Franck Keller, conseiller municipal UMP de Neuilly-sur-Seine, après la nomination de Mme Vallaud-Belkacem à l'Education nationale.
- "Les instruire"-
Jacques Myard à Paris le 18 juillet 2016
AFP/Archives
Le député LR Jacques Myard remporte en mars 2016 le "prix macho du déshonneur" des Chiennes de Garde pour ces propos à d'autres militantes féministes: "je ne serre pas la main aux connes, ça pourrait les instruire". Et s'adressant à une journaliste: "Ah ce portrait que vous avez fait de moi, j'en jouis encore! Ca vous choque que je parle d'orgasme?".
- "Qui va garder les enfants?" -
Ségolene Royal, juste après sa défaite aux présidentielles et Laurent Fabius, lors d'un meeting à Paris, le 29 mai 2007
AFP/Archives
Avant la désignation du candidat du PS à la présidentielle de 2007, Laurent Fabius aurait dit à propos de sa rivale Ségolène Royal: "Mais qui va garder les enfants?". Cette phrase citée dans la presse et reprise par l'intéressée a plusieurs fois été démentie par M. Fabius.
- "Madame le président" -
Le député UMP Julien Aubert, qui avait persisté en octobre 2014 à appeler "Madame LE président" la présidente de séance socialiste Sandrine Mazetier, est privé d'un quart de son indemnité parlementaire pendant un mois. D'autres parlementaires refusant également de féminiser les fonctions utilisent régulièrement le terme "Madame le ministre".
La ministre des Comptes publics annonce « la fusion ou la suppression » d’un tiers des agences et opérateurs de l'Etat, dans un contexte de réduction de la dépense publique. Mais le niveau d’économies ainsi espéré laisse dubitatifs les membres de la commission d’enquête que le Sénat a ouvert sur ce sujet, devenu un marronnier de la simplification administrative. Derrière la rationalisation des moyens, les élus suspectent le détricotage de certaines politiques publiques.
Après la relaxe de 5 boulangers par le tribunal de police de La Roche-sur-Yon qui avaient été verbalisés après avoir ouvert le 1er mai 2024, les sénateurs centristes ont déposé, avec l’appui du gouvernement, une proposition de loi pour permettre à certains salariés de travailler le jour de la fête du Travail.
Après un accord entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire, la proposition de loi, d’origine sénatoriale, visant à sortir la France du piège du narcotrafic, a été adoptée définitivement et à l'unanimité par la chambre haute. « DEA à la française », statut du repenti, nouveau parquet national… Le texte contient de nouveaux dispositifs pour que la France ne bascule pas vers un « narco-Etat ».
Après le meurtre d’un homme à la mosquée de La Grand-Combe (Gard), vendredi, « la piste de l'acte antimusulman et islamophobe est privilégiée », a indiqué le procureur de la république d’Alès, sans écarter d’autres hypothèses. « Dans ce contexte, les personnes en France de confession musulmane ont peur », s’inquiète ce lundi Manuel Bompard, invité de la matinale de Public Sénat. Le coordinateur national de La France insoumise, qui a participé à rassemblement à Marseille en hommage à la victime, dénonce aussi « la manière qu'a Bruno Retailleau d'alimenter en permanence (...) une forme d'obsession contre les musulmans en France ».