Bachelay juge que Valls « s’en va pour des raisons de carrière et d’opportunisme »

Bachelay juge que Valls « s’en va pour des raisons de carrière et d’opportunisme »

Le député PS Alexis Bachelay a affirmé mardi que Manuel Valls, qui a annoncé son souhait de se présenter sous la bannière du...
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Le député PS Alexis Bachelay a affirmé mardi que Manuel Valls, qui a annoncé son souhait de se présenter sous la bannière du mouvement d'Emmanuel Macron pour les législatives, s'en allait "pour des raisons de carrière et d'opportunisme".

"Manuel Valls s'en va pour des raisons de carrière et d'opportunisme", a affirmé M. Bachelay, soutien de Benoît Hamon, sur BFMTV, estimant que "tant que le PS était au sommet et lui a permis d'avoir des mandats et d'accéder à de hautes responsabilité", l'ancien Premier ministre gardait sa place au sein du parti.

"Maintenant que nous connaissons des difficultés (...), il quitte le navire, c'est triste et pathétique", a déploré le député des Hauts-de-Seine.

Des difficultés dont Manuel Valls est "responsable", selon M. Bachelay: "C'est lui qui a théorisé les gauches irréconciliables, c'est lui qui a recouru de façon abusive au 49.3 avec des mots durs, clivants". Mais "nous allons nous relever", affirme-t-il.

Alors que le Parti socialiste se réunit en Bureau national mardi, M. Bachelay a affirmé que M. Valls ne venait "plus depuis plusieurs mois et comme il a appelé à la mort du PS, je ne crois pas qu'il ait envie d'observer un cadavre".

"Je pense qu'il ne remettra plus les pieds à Solférino", a-t-il ajouté.

Devant les portes du siège du Parti socialiste, Olivier Faure, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, a refusé de trancher quant à une éventuelle exclusion de Manuel Valls.

"J'ai pas tellement envie de passer ma vie à commenter les faits et gestes de Manuel Valls. C'est un non-événement. Il avait annoncé depuis fort longtemps qu'il était en rupture avec le PS. Ce matin il en tire les conséquences. Je ne crois pas que jusqu'ici En Marche! lui ait fait des offres de service, je crois même que c'est le contraire (...) et donc il est dans une forme de no man's land , il continue sa propre route politique", a-t-il estimé.

"Les vrais amis, ceux qui aident à la réussite, ce ne sont pas ceux qui le moment venu, par opportunisme, choisissent de ramper devant le nouveau pouvoir. Les vrais amis sont ceux qui, y compris dans la tourmente, sont là pour dire ce qu'il faut faire".

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