Bailleurs sociaux: « Il y a eu une certaine brutalité » de la part de l’exécutif selon Larcher
La Conférence de consensus sur le logement s’ouvre ce mardi au Sénat. Au micro de Tam Tran Huy, Gérard Larcher précise que ce cycle de réunions vise à préparer la future réforme du logement. La baisse des APL avait envenimé les discussions entre les bailleurs sociaux et le gouvernement.

Bailleurs sociaux: « Il y a eu une certaine brutalité » de la part de l’exécutif selon Larcher

La Conférence de consensus sur le logement s’ouvre ce mardi au Sénat. Au micro de Tam Tran Huy, Gérard Larcher précise que ce cycle de réunions vise à préparer la future réforme du logement. La baisse des APL avait envenimé les discussions entre les bailleurs sociaux et le gouvernement.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Loger son peuple est la responsabilité d’un État », alors que s’ouvre la Conférence de consensus sur le logement, le président du Sénat rappelle les mots de l’Abbé Pierre. Gérard Larcher a initié ce cycle de réunions pour désamorcer les tensions autour de la réforme du logement. Les premières mesures prises par le gouvernement, concernant la baisse des aides personnalisées au logement notamment, ont déclenché la colère des acteurs locaux. Au premier rang desquels, les organismes HLM qui voient leur budget amputé de 1,5 milliard d’euros.          

« Cette démarche ne vise pas à dégager un consensus absolu » prévient Gérard Larcher. Selon lui, la Conférence de consensus sur le logement permettra surtout d’identifier « les voies de convergences », « les points sur lesquels il y aura débat, pour que nous ayons un débat parlementaire qui soit le plus construit possible. » Six réunions thématiques seront échelonnées dans les deux mois qui viennent. À noter que le projet de loi logement qui devait être présenté à la mi-décembre sera finalement dévoilé au mois de février prochain.

Lire aussi. Logement : « Un accord se dessine » avec les bailleurs sociaux, assure Jacques Mézard

Concernant les relations entre les bailleurs sociaux et l'exécutif,  Gérard Larcher pense « qu’il y a eu une certaine brutalité, peut-être un dialogue insuffisant» , mais ajoute-t-il « puisque nous avons cette rencontre, cette conférence de consensus, on ne va pas bouder le plaisir de débattre de ces sujets. Je considère que cette soirée est positive »

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: French Prime Minister Sebastien Lecornu  delivers his policy speech
8min

Politique

Budget de la Sécu : le PS devra-t-il rejeter le texte, malgré la suspension de la réforme des retraites ?

La suspension de la réforme des retraites passera par un amendement au budget de la Sécu. Mais le texte comporte de nombreuses mesures dénoncées au PS. « On va se battre pied à pied pour sortir toutes les saloperies qui existent », prévient le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. En interne, certains dénoncent aujourd’hui « l’erreur » d’Olivier Faure, qui a exigé le non-recours au 49-3, au risque de donner « un budget invotable ». « Si la copie est trop injuste, nous voterons contre », prévient la porte-parole du PS, Dieynaba Diop.

Le

Bailleurs sociaux: « Il y a eu une certaine brutalité » de la part de l’exécutif selon Larcher
4min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : « La censure n’aurait pas été une position totalement stupide », pour les Républicains, avance Muriel Jourda

Le gouvernement Lecornu II est parvenu à se négocier un sursis, en acceptant de suspendre la réforme des retraites jusqu’au 1er janvier 2028, ardemment réclamée par les socialistes. Une ligne rouge des Républicains, qui ont toutefois décidé de ne pas censurer. Un choix que n’aurait pas fait la sénatrice Muriel Jourda.

Le

Paris: no-confidence debate in French parliament
6min

Politique

Inéligibilité : pourquoi le Conseil d’Etat a rejeté le recours de Marine Le Pen ?

C’était attendu, le Conseil d’Etat a refusé de transmettre au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) de Marine Le Pen. La triple candidate à l’élection présidentielle avait promis d’utiliser « toutes les voies de recours possibles » pour contester l’exécution provisoire de sa peine de 5 ans d’inéligibilité prononcée en première instance dans l’affaire des emplois fictifs d’assistants parlementaires RN. Mais elle va devoir attendre la décision de son procès en appel pour savoir si elle pourra se présenter devant les électeurs. Explications.

Le

Vote results displayed after no-confidence motion against French Prime Minister
4min

Politique

Rejet de la motion de censure LFI : découvrez les détails du vote

La motion de censure de La France Insoumise, examinée ce matin par les députés, a été rejetée. 271 voix ont été récoltées contre les 289 nécessaires. Sept élus socialistes lui ont apporté leur vote. Celle déposée par le RN a également échoué avec 144 voix pour.

Le