Baisse de 6 milliards d’impôts : la plus forte depuis 10 ans affirme Amélie de Montchalin

Baisse de 6 milliards d’impôts : la plus forte depuis 10 ans affirme Amélie de Montchalin

Invitée de Parlement Hebdo, sur Public Sénat et LCP-AN, Amélie de Montchalin, députée LREM de l’Essonne, est revenue sur la présentation du budget 2019 et notamment la baisse de 6 milliards d’impôts.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après la présentation du budget 2019, lundi 24 septembre, le gouvernement souhaite que les Français retiennent le chiffre de 6 milliards d’euros. Il correspond aux baisses d’impôts prévues pour l’année prochaine. Lundi, l’Office français des conjonctures économiques (OFCE) a estimé que ces baisses n’étaient que de 3,5 milliards d’euros. Amélie de Montchalin a souhaité défendre l’annonce du gouvernement et confirme cette baisse de 6 milliards : « L’Etat, en 2019, va se priver de six milliards d’euros de recettes que les ménages payaient avant. Effectivement, les économistes disent quand on fait la somme de tout ce que vous faites, il y a trois milliards et demi d’euros de plus de pouvoir d’achat. C’est parce que nous avons baissé les impôts de six milliards qu’il y a une augmentation de trois milliards et demi. C’est six milliards de baisse d’impôts, c’est la plus forte baisse depuis dix ans. A la fin 2019, nous aurons atteint l’objectif de 20 milliards de baisse d’impôts. »

Interrogée sur le pouvoir d’achat des retraités, la députée LREM défend les mesures prises par le gouvernement sur le reste à charge ou le service à la personne : « Le sujet des retraités est à prendre avec prudence. Beaucoup de choses fausses sont dites. Oui j’aimerais pouvoir augmenter les retraites mais on ne peut pas le faire s’il n’y a pas plus de gens qui travaillent. Au début du quinquennat de François Hollande, les retraites ont beaucoup augmenté mais elles ont amené cinq points de dette en plus. »

Dans la même thématique

Photo illustration police nationale en service
5min

Politique

Les Jeux olympiques ont entraîné un « surcoût » d’un milliard d’euros pour la police et la gendarmerie

Le rapport du sénateur LR Bruno Belin, en vue de l’examen de la mission sécurité du budget 2025, pointe l’impact financier des JO de Paris 2024 et de la crise en Nouvelle-Calédonie sur les finances de la gendarmerie et de la police. Conséquence : la police a renoncé à remplacer plus de 2.000 voitures et la gendarmerie n’a pas payé ses loyers à de nombreuses communes. Les budgets de la police et de la gendarmerie sont en revanche en hausse en 2025.

Le

Paris: Seance questions au gouvernement Assemblee nationale
6min

Politique

Lutte contre le narcotrafic : quelles sont les annonces du gouvernement ?

C’était attendu. A Marseille, le ministre de l’Intérieur et le garde des Sceaux ont annoncé reprendre la proposition de loi du Sénat visant à lutter contre le narcotrafic. Inscrit en procédure d’urgence, le texte démarrera son examen en janvier à la Haute assemblée. Il prévoit la création d’un parquet national, de nouvelles incriminations, de nouvelles techniques d’enquête ou encore la refonte du statut du repenti.

Le

Baisse de 6 milliards d’impôts : la plus forte depuis 10 ans affirme Amélie de Montchalin
6min

Politique

« Si tout le monde en France était animé par l’esprit de l’Assemblée Consultative provisoire, il serait plus facile de gouverner la France », lance Michel Barnier 

Ce 7 novembre, le Sénat s’est réuni, en présence du Premier ministre, pour commémorer les 80 ans de l’installation de l’Assemblée Commémorative provisoire du 9 novembre 1944. Sans pouvoir législatif ni majorité, les travaux de l’Assemblée ont permis de poser les bases de la reconstruction de la France après la libération. Un exemple dont le Premier ministre voudrait s’inspirer.

Le

Baisse de 6 milliards d’impôts : la plus forte depuis 10 ans affirme Amélie de Montchalin
3min

Politique

« On ne laisse pas filer un budget sur la base de choses totalement fausses », réagit Claude Raynal après l’audition de Bruno Le Maire

Pour le président (PS) de la commission des finances, en faisant preuve de solidarité avec l’exécutif, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances endosse sa responsabilité sur la dégradation des finances publiques. Le sénateur considère également qu’il est « extrêmement grave » d’avoir repoussé les décisions dures, « pour des raisons de nature purement politicienne », dues aux élections européennes.

Le