Bardella (RN): « on a le droit de critiquer les journalistes »

Bardella (RN): « on a le droit de critiquer les journalistes »

Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national (RN) aux élections européennes, a estimé mardi avoir "le droit de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national (RN) aux élections européennes, a estimé mardi avoir "le droit de critiquer les journalistes", ajoutant toutefois qu'il "condamnait toutes les formes de violences", y compris celles visant des médias lors de manifestations de "gilets jaunes".

La chaîne d'information en continu "BFMTV a été sifflée, oui, dans un certain nombre de meetings" du RN, a reconnu sur RFI le jeune candidat, qui avait pourtant laissé entendre le contraire la veille sur BFMTV et RMC. "Quand avons-nous fait siffler et huer les journalistes ?", avait-il répondu au journaliste qui demandait s'il avait hué des médias dans des réunions publiques.

"Il y a beaucoup de journalistes et beaucoup de médias qui ont fait campagne de manière outrancière pour M. (Emmanuel) Macron lors de l'élection présidentielle" en 2017, a-t-il justifié sur RFI.

"On a le droit dans notre pays de critiquer la presse, (...) d'émettre une critique à l'égard de certains journalistes qui font effectivement leur boulot souvent de manière objective et parfois de manière pas très objective", a ajouté M. Bardella, qui est aussi porte-parole du parti.

Le responsable du RN a assuré qu'il ne se sentait "absolument pas" de responsabilité dans les violences contre les journalistes. "Je condamne toutes les formes de violence", a-t-il dit.

"Il faut être responsable, mais être responsable n'interdit pas d'avoir un regard critique sur le travail de la presse. Vous avez le droit de critiquer les politiques, on a le droit de critiquer les journalistes, mais ça peut se faire de manière apaisée, de manière sereine", a poursuivi le candidat.

Pour lui les journalistes "doivent pouvoir faire leur travail de manière démocratique et apaisée dans notre pays".

Lors du congrès du RN en mars à Lille, l'invité vedette Steve Bannon avait fait huer les journalistes.

Dans la même thématique

SIPA_01112686_000045
4min

Politique

Pourquoi commémore-t-on l’abolition de l’esclavage le 10 mai en Métropole ?

Depuis 2006, le 10 mai est la date de la journée nationale officielle de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Une cérémonie à laquelle participe le président de la République ou le Premier ministre. Dans les territoires d’Outre-mer, les commémorations ont lieu à d’autres dates. Explications.

Le

Bardella (RN): « on a le droit de critiquer les journalistes »
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Bardella (RN): « on a le droit de critiquer les journalistes »
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le