Politique
Ce jeudi, le Sénat a, sans surprise, voté les crédits de la mission de Défense, en hausse de 6,7 milliards dans le budget 2026. Les élus ont néanmoins appelé le gouvernement à plus de transparence.
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Par Alice Bardo
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Avec seulement 9,58% des suffrages exprimés au premier tour des législatives, le Parti socialiste est au plus bas. Mais la sénatrice Bariza Khiari, « en marche » depuis octobre 2016, semble avoir fait le deuil de son ancien parti : « On a failli sur nos valeurs. Les militants PS ne s’y retrouvaient plus. » Elle évoque, entre autres, le débat sur la déchéance de nationalité qui a marqué la présidence Hollande, avant de poursuivre : « Quand ça touche aux fondamentaux et aux valeurs, on n’a plus rien à faire ensemble. »
« Les partis ne faisaient plus envie », a-t-elle poursuivi. Selon elle, le mouvement lancé par Emmanuel Macron a le mérite d’avoir « suscité l’adhésion de gens qui ne venaient pas en politique ». Elle refuse toutefois le terme de « dégagisme » : « Ont été balayés par la vague des gens qui ne le méritaient pas. »
Quant au « procès en illégitimité » fait par certains du fait du taux d’abstention particulièrement élevé (51%) au premier tour des législatives, elle compare la situation avec la présidence de François Hollande et s’offusque : « On ne lui a jamais posé la question alors qu’il avait 300 députés, que le Sénat était passé à gauche (…) ». Et sur la question du pluralisme, elle assure qu’il va se faire au sien même du groupe ». Enfin, elle vante le renouvellement prôné par Emmanuel Macron : « Il ne faut pas consacrer toute sa vie à la politique. Moi au bout de deux mandats je pars (…) Après ça devient un métier, et ce n’est plus possible. »
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