Bay (FN) et Dupont-Aignan (DLF) dénoncent l’attitude « méprisante » de Macron au Burkina
Nicolas Bay et Nicolas Dupont-Aignan ont critiqué mercredi l'attitude d'Emmanuel Macron au Burkina Faso, "assez scandaleuse" selon le vice...

Bay (FN) et Dupont-Aignan (DLF) dénoncent l’attitude « méprisante » de Macron au Burkina

Nicolas Bay et Nicolas Dupont-Aignan ont critiqué mercredi l'attitude d'Emmanuel Macron au Burkina Faso, "assez scandaleuse" selon le vice...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Nicolas Bay et Nicolas Dupont-Aignan ont critiqué mercredi l'attitude d'Emmanuel Macron au Burkina Faso, "assez scandaleuse" selon le vice-président du FN, "à la limite du racisme" pour le président de Debout La France.

Emmanuel Macron "n'a pas pu s'empêcher d'insulter à nouveau l'Histoire de la France là-bas", a affirmé Nicolas Bay sur France 2. "Quand il parle des crimes de la colonisation", a-t-il précisé. "Il devrait avoir une position juste, reconnaître, c'est vrai, un certain nombre de dérives qui ont eu lieu, mais en même temps souligner ce qui a été fait de positif, les infrastructures, les hôpitaux,...".

Le secrétaire général du Front national, Nicolas Bay, le 9 septembre 2017 à Brachay
Le secrétaire général du Front national, Nicolas Bay, le 9 septembre 2017 à Brachay
AFP/Archives

M. Bay a également reproché au chef de l'Etat "l'incident diplomatique qu'il a créé avec le président burkinabé qu'il a pratiquement insulté devant des étudiants". "Quand il le met face à ses responsabilités, c'est encore acceptable, mais quand il explique que voilà il doit faire son travail, aller réparer la climatisation, qu'est-ce que c'est que cette attitude? C'est une attitude de mépris incroyable".

"On savait que Macron méprisait les Français (...) mais le voir sur la scène internationale aller critiquer ouvertement un chef d'Etat dans son pays!", a-t-il poursuivi. "C'est quand même inquiétant, beaucoup de désinvolture, beaucoup de condescendance, beaucoup de légèreté, et je ne pense pas que ce soit bon pour les relations internationales de la France".

Emmanuel Macron "a été d’une arrogance, j’allais dire d’une violence, à l’égard des autorités du Burkina Faso", a fait écho sur Europe 1 Nicolas Dupont-Aignan, qualifiant l'attitude du chef de l'Etat de "très méprisante, à la limite du racisme".

"Si un homme de droite, ou le président Sarkozy, ou Donald Trump, s’était comporté au Burkina Faso comme Emmanuel Macron, toute la presse ce matin ne parlerait que de ça", a-t-il poursuivi. "J'estime qu’un chef d’Etat ne peut pas se comporter comme ça. C’est dommage parce que c’est un grand gâchis, l’idée de départ était bonne, de cette tournée (africaine, ndlr), mais de grâce, qu’on soit sur le fond".

Nicolas Dupont-Aignan après avoir voté au second tour de la présidentielle, le 7 mai 2014 à Yerres
Nicolas Dupont-Aignan après avoir voté au second tour de la présidentielle, le 7 mai 2014 à Yerres
AFP/Archives

Emmanuel Macron a prononcé mardi un discours de près de deux heures à l'université de Ouagadougou, devant 800 étudiants, avant de se prêter aux questions-réponses.

Alors qu'une étudiante lui demandait si la climatisation resterait branchée après son départ, il a lancé : "Vous me parlez comme si j'étais toujours une puissance coloniale... Je ne veux pas m'occuper de la climatisation dans les universités du Burkina, c’est le travail du président (burkinabè Roch Marc Christian) Kaboré !". Et, se moquant de son homologue qui quittait la salle : "Du coup il s'en va! Il est parti réparer la climatisation!", a plaisanté le président français. Le président Kaboré est revenu plus tard, souriant.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Bay (FN) et Dupont-Aignan (DLF) dénoncent l’attitude « méprisante » de Macron au Burkina
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le